Comment évaluer chaque fonds dans lequel vous investissez

Publié le 17/10/2009 à 00:00

Comment évaluer chaque fonds dans lequel vous investissez

Publié le 17/10/2009 à 00:00

Mon portefeuille, d'une valeur de 200 000 $, est composé de plusieurs fonds communs de placement.

Mon conseiller financier me suggère d'investir ces placements dans les portefeuilles de fonds SEI lorsque je n'aurai plus à payer de frais de sortie pour les fonds que je détiens actuellement. Cela facilitera la gestion de mon portefeuille, selon lui.

Je ne mets pas en doute l'intégrité de mon conseiller, mais je connais peu SEI. Que pensez-vous de cette entreprise ?

- N. Tardif

Vous avez raison d'être sur vos gardes. Malheureusement, plusieurs conseillers financiers pensent plus à leurs propres intérêts qu'à ceux de leurs clients.

Pour ce qui est de SEI, cette société était auparavant spécialisée dans l'évaluation des gestionnaires au Canada. Elle a changé de vocation depuis; les dirigeants ont probablement réalisé que la gestion de portefeuilles était bien plus rentable !

Si vous faites une recherche sur LesAffaires.com, vous verrez que SEI offre un grand nombre de fonds de toutes les catégories. (J'ai cessé de compter à 60. Il doit y en avoir une centaine !)

Il est donc impossible de porter un jugement valable sur tous ces fonds. Toutefois, en général j'ai remarqué qu'ils prélevaient des frais de gestion relativement peu élevés : (environ 1 % de l'actif, ce qui est excellent).

Je vous recommande surtout de poser des questions à votre conseiller. Demandez-lui en quoi ce changement vous avantagera. S'il vous répond seulement que c'est pour faciliter la gestion, il cherche peut-être davantage à se faciliter la vie qu'à vous enrichir. Demandez-lui également si ce changement a un effet sur sa rémunération, de façon à ce que vous puissiez savoir si cela a pu compter dans sa recommandation.

Par ailleurs, il est important de s'informer de la philosophie d'une firme de gestion, mais c'est encore plus essentiel d'évaluer séparément chaque produit qui vous intéresse. Vous n'achetez pas entièrement SEI, mais un ou plusieurs de ses produits. Vous devriez donc discuter avec votre conseiller des caractéristiques de chaque produit qu'il vous suggère.

Parmi les éléments à éclaircir, il y a le rendement (à court et à long termes), les frais (la facture totale, soit les frais de gestion, les frais à l'achat et à la vente, etc.), la taille du fonds (plus l'actif est élevé, plus il sera difficile de battre le marché), la philosophie de placement des gesitonnaires.

Et si je séjourne longtemps dans une autre province ?

J'ai bien aimé vos explications sur le calcul des jours passés à l'étranger pour continuer d'être couvert par le régime d'assurance-maladie du Québec, car je ne savais pas que les voyages de moins de 21 jours ne comptaient pas dans ce calcul. Si je passe 183 jours en Floride, je peux donc faire autant de séjours que je veux à l'extérieur du Québec, pour autant qu'ils ne durent pas plus de 21 jours.

Qu'en est-il des voyages dans les autres provinces du Canada ? Doit-on respecter cette règle des 21 jours ?

- Bertrand

La règle vaut également pour les voyages dans les autres provinces canadiennes. Par exemple, si vous séjournez plus de 21 jours à Calgary, ces journées seront déduites de la banque de 183 jours auxquels vous avez droit pendant une année civile.

Toutefois, si vous séjournez assez longtemps dans une autre province pour ne plus avoir droit au programme québécois, vous serez couvert par le régime d'assurance maladie de l'autre province.

L'exonération du gain en capital sur une résidence

Il y a quelques semaines, dans votre rubrique, vous traitiez de l'imposition du gain en capital récolté lors de la vente d'une résidence.

Je veux m'assurer que j'ai bien compris vos explications. J'ai une deuxième maison (achetée il y a trois ans à la suite du décès de mes parents) que j'ai rénovée. Toutefois, je ne l'ai jamais habitée en permanence bien que j'y aie passé beaucoup de temps.

Vous mentionnez qu'une règle fiscale permet de désigner comme résidence principale une maison pour une période de quatre ans, même si on ne l'habite pas. Ai-je bien compris ?

- J.-G. Roberge

La résidence acquise il y a trois ans peut être désignée résidence principale même si vous y séjournez seulement quelques semaines par année, explique Benoît Gaumont, de Gaumont Groupe conseil.

Mais dans ce cas, l'autre résidence ne pourra pas bénéficier de l'exonération de gain de capital pour les années déjà désignées.

Il faut donc calculer sur laquelle des deux résidences il est plus avantageux de se prévaloir de l'exonération.

Des questions ?

Si vous avez des questions au sujet de vos finances personnelles, de la Bourse ou des fonds communs, faites-les-nous parvenir par courriel à l'adresse suivante : questions@transcontinental.ca.

bernard.mooney@transcontinental.ca

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