1er rang : Banque TD

Publié le 21/01/2011 à 18:01, mis à jour le 21/01/2011 à 14:40

1er rang : Banque TD

Publié le 21/01/2011 à 18:01, mis à jour le 21/01/2011 à 14:40

Par Jean Gagnon

[Photo : Bloomberg]

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Le titre a progressé de 12,57 % depuis un an

Un choix populaire, elle est la préférée de trois de nos experts, en plus d'obtenir une deuxième et une troisième position.

C'est elle qui offre le meilleur potentiel, grâce à des investissements opportunistes, le meilleur développement en sol américain pour une banque canadienne et des dirigeants solides, selon Andrey Omelchak, gestionnaire de portefeuille chez Montrusco Bolton.

Ce qui différencie les banques l'une de l'autre, ce n'est pas tellement ce qu'elles font au Canada, mais plutôt comment elles se débrouillent à l'étranger, explique Peter Routledge, analyste bancaire à la Financière Banque Nationale. " Il faut être fort au Canada, et le moins faible possible à l'étranger ", dit-il.

La Banque TD possède, avec la Banque Royale, une des deux meilleures franchises canadiennes, selon l'analyste. " Cependant, aux États-Unis, elle se démarque vraiment, et le marché ne l'apprécie pas à sa juste valeur ", dit-il. Elle possède 1 300 points de service où elle compte sur des dépôts dans ses comptes transactionnels de 140 milliards de dollars américains (G$ US), ce qui la classe au 8e rang des banques aux États-Unis. Mais surtout, le coût de ces fonds, soit le taux d'intérêt moyen qu'elle verse sur les dépôts, est très bas, soit 0,46 % par rapport à 0,93 % en moyenne pour ses pairs, estime M. Routledge. Et son expansion se poursuit. La TD a fait l'acquisition le mois dernier de Chrysler Financial au coût de 6,3 G$ US.

Les investissements de la TD aux États-Unis - 20 milliards au cours des six dernières années, selon une compilation de Les Affaires - se sont heurtés à des problèmes d'intégration et ont été exposés aux difficultés qu'a connu le secteur immobilier américain. Toutefois, la situation a commencé à s'inverser, assure M. Omelchak.

En 2011, la croissance des prêts au Canada de toutes les banques canadiennes diminuera par rapport aux deux années précédentes, prévoient les experts. Les opérations américaines de la TD pourraient représenter un élément de diversification fort intéressant.

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