L'ART D'OPTIMISER VOS TRANSACTIONS BANCAIRES
Sylvie Gagné, directrice du développement des affaires pour Desjardins Bank, souligne qu'en Floride, le snowbird a souvent intérêt à choisir le pendant américain de sa banque canadienne. «Il réalise ainsi bien souvent une économie de coûts importante lors de virements internationaux et évite du même coup l'immobilisation de ses fonds pour une période pouvant aller jusqu'à 20 jours lors du dépôt d'un chèque», dit-elle. Avant le départ prévu pour la Floride, le voyageur devrait transférer à son compte bancaire américain la somme d'argent nécessaire à son prochain séjour, afin de profiter d'un meilleur taux de change lors du virement en question. «Le taux de change facturé au client est souvent modulé par tranche», explique-t-elle. Une fois arrivé à destination, il utilise la carte de débit associée à son compte bancaire américain pour régler ses différents achats, pour lesquels il n'y a bien souvent aucuns frais de transaction supplémentaires. «Notre détenteur de compte profite aussi de chèques américains, en dollars américains, tirés sur une banque américaine, ce qui lui facilite la vie pour payer ses taxes ou ses frais de condo», conclut-elle.
INSTITUTIONS FINANCIÈRES CANADIENNES AUX ÉTATS-UNIS
Le snowbird ne devrait pas se sentir trop dépaysé en sol floridien quand il effectuera ses transactions bancaires. L'offre de services y est abondante... et familière !
La Desjardins Bank (une banque américaine filiale du Mouvement des caisses Desjardins) compte trois succursales situées dans les localités névralgiques de Pompano Beach, Hallandale Beach et Lauderhill. La NatBank (une banque américaine filiale de la Banque Nationale Groupe financier) y compte de son côté deux succursales. «Vous y serez servis en français, et bien souvent, par des employés québécois», dit Vanessa Racicot, directrice du marketing à la Chambre de commerce Québec-Floride. La plus petite des banques d'ici, la Laurentienne n'y a cependant pas pignon sur rue.
La Banque TD, forte de ses 159 succursales, est le plus en vue des géants bancaires canadiens dans la région. La Banque de Montréal y compte de son côté 34 points de service. La Banque Royale s'est quant à elle départie de ses 425 succursales aux États-Unis en 2012, les cédant à la PNC Bank pour une somme de 3,6 milliards de dollars américains. La plus grande des banques canadiennes offre cependant des services en ligne et par téléphone aux snowbirds. Ses clients canadiens peuvent d'ailleurs faire leurs transactions gratuitement par l'intermédiaire des guichets automatiques de la PNC Bank aux États-Unis.
