Nationalisation partielle des grandes banques britanniques

Publié le 08/10/2008 à 00:00

Nationalisation partielle des grandes banques britanniques

Publié le 08/10/2008 à 00:00

Gordon Brown a tenu à marquer la différence entre son plan et celui du secrétaire d’État américain Henry Paulson. Le plan américain prévoit l’achat d’actifs dépréciés. Celui de la Grande Bretagne représente des placements dans l’actionnariat des banques, soit une quasi-nationalisation. «Nous bénéficierons des gains lorsque les effets bénéfiques de la réforme seront réalisés», a soutenu le premier ministre britannique.

Le plan comprend trois composantes. La première est un investissement de 50 milliards de livres sterling (87 milliards de dollars américains) dans la privatisation partielle des banques en difficulté.

La deuxième partie comprend des injections de 200 milliards de livres sterling (348 milliards de dollars américains) dans le marché monétaire.

De plus l’État britannique met une ligne de crédit de 250 milliards de livres (435 milliards de dollars américains) à la disposition des banques pour garantir les prêts interbancaires et relancer le marché monétaire.

Au total, le premier ministre britannique, Gordon Brown, prévoit 500 milliards de livres sterling (871 milliards de dollars américains) pour sauver le secteur financier britannique.

« Si nous n’avions rien fait, le coût pour les contribuables aurait été plus élevé», a affirmé le chancelier de l’échiquier, Alistair Darling.

La Royal Bank of Scotland, confrontée à de sérieuses difficultés a confirmé quelle ferait usage des dispositions de ce plan. Les autres bénéficiaires pourraient être la Lloyds TSB, la Barclays, la Nationwide, l’Abbey et HBOS. Cependant, la HSBC et la Standard Chartered ont indiqué qu’elles étaient suffisamment capitalisées et n’auraient pas recours aux injections publiques de capital.

Avec The Times

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