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Les Québécois sont plus à leur affaire que les Canadiens lorsque vient le temps de prévoir leurs dépenses et d’en faire le suivi, selon un sondage réalisé par la Banque de Montréal (BMO). Le portrait du Québécois moyen est tout même loin d’être exemplaire.
Les répondants québécois sont 40 % à faire un budget mensuel de leurs dépenses essentielles, contre 34 % dans le reste du pays, toujours selon la BMO.
Les ménages sont moins rigoureux pour les petits plaisirs de la vie. Seulement 22 % des Québécois font un budget des items « non essentiels ». C’est quand même plus que les résidents des autres régions sondés (entre 14 % et 17 %).
Comme les Canadiens, les Québécois sont plus nombreux à faire des prévisions qu’à faire un suivi. Les répondants sont 27 % à suivre leurs dépenses essentielles. Encore une fois, les résidents de la belle province peuvent se consoler en se comparant. Seulement 22 % des Canadiens passent en revue leurs dépenses essentielles.
La proportion tombe encore plus bas pour les dépenses non essentielles : 23 % des Québécois en font le suivi. Pour les autres provinces, la proportion varie entre (15 % et 20 %).
Rappelons que les Canadiens peinent à équilibrer leur budget. L’endettement moyen des ménages canadiens oscille autour de 150 % de leurs revenus disponibles. Ce taux était de 42 % en 2002.
