Illustration tirée du document de présentation d'Uber.

Imaginez partir du centre-ville de Montréal pour aller rencontrer un client à Drummondville en moins de 30 minutes avec votre voiture. Impossible aujourd’hui, mais cela pourrait l’être en 2026 grâce aux voitures volantes que Uber veut lancer d’ici 2026.

La société californienne a publié un document de présentation technique qui décrit les plans de son projet Uber Elevate, un réseau de véhicules volants électriques, selon Business Insider.

Des millions d’heures sont gaspillées chaque jour sur les routes du monde, écrit Uber dans son livre blanc. Parlez-en à ceux qui empruntent les traversiers pour se rendre dans la métropole.

À San Francisco, les résidents ont passé 230 heures à faire la navette entre leur travail et leur lieu de résidence, ce qui représente un demi-million d’heures de productivité perdues par jour.

Uber croit que l’aviation sur demande a le potentiel d’améliorer considérablement la mobilité urbaine, en redonnant aux travailleurs le temps qu’ils perdent durant leurs trajets quotidiens, lit-on dans le livre blanc.

Selon Wired, Uber n’a pas l’intention de construire les avions elle-même. Elle compte rallier autour de ce projet gouvernements et entreprises privées. La société dirigée par Travis Kalanick prévoit que les premiers véhicules volants seront prêts en 2021, mais que la phase de mise en service sera plutôt en 2026.

Éventuellement, ces avions qui décollent à la verticale seront pilotés en mode autonome, dit Uber.

La controversée entreprise qui facilite le transport de particulier à particulier n’est pas la seule à envisager un usage commercial de véhicules volants. Larry Page, pdg de Alphabet, société mère de Google, aurait investi dans la société appelée Zee.Aero qui vise mettre au point un véhicule volant. D’autres entreprises comme le constructeur aéronautique Airbus travaillent également sur des prototypes de nouveaux engins qui décollent comme des hélicoptères.