Vézina - Affaire Daoust: le PQ allergique aux banquiers?

Publié le 18/06/2013 à 09:27, mis à jour le 18/06/2013 à 09:48

Vézina - Affaire Daoust: le PQ allergique aux banquiers?

Publié le 18/06/2013 à 09:27, mis à jour le 18/06/2013 à 09:48

Jacque Daoust

BLOGUE. Le congédiement de Jacques Daoust comme président d’Investissement Québec soulève plusieurs questions tout en confirmant la méfiance – et préjugés - du gouvernement actuel envers le monde de la finance.

D’abord, les questions.

Pourquoi avoir signifié son renvoi au président déchu à la toute veille du Salon de l’aéronautique du Bourget ? S’il y a un moment dans l’année où le Québec a bien besoin d’une équipe capable de ficeler des transactions de haut niveau, c’est bien celui-ci. Peu importe la délégation gouvernementale, ce ne sont pas les politiciens qui font les deals sur le terrain : ce sont les gens d’affaires et les financiers. C’est en plein le mandat dévolu à Investissement Québec, qui subventionne, prête, participe… Il faut espérer que certains de ses dirigeants – il doit bien en rester quelques-uns -, soient sur place, encore assez motivés pour faire le boulot.

PLUS : Pouliot - Le cavalier congédiement de Jacques Daoust

Pourquoi avoir pris cette décision vendredi dernier, le jour même où le ministre des Finances lui-même, Nicolas Marceau, félicitait Investissement Québec pour avoir présenté un profit conforme aux attentes lors de son exercice 2012 - 2013 ? La société s’en tire avec un bénéfice de plus de 100 millions $, ce qui tranche agréablement avec l’encre rouge que la Société générale de financement (SGF) avait l’habitude de livrer. La SGF, faut-il le rappeler, a fini par être intégrée dans Investissement Québec il y a deux ans sans trop de douleurs alors qu’on aurait pu appréhender le pire.

Pourquoi ne pas avoir laissé Jacques Daoust terminer son mandat, qui devait échoir le 31 décembre ? Avait-il commis une infraction si grave qu’il fallait sans attendre le mettre à la porte ? Et combien ce congédiement hâtif coûtera-t-il au Québec et à ses contribuables ? Pas grave, c’est de l’argent public…

Et faut-il y avoir un autre coup de balai à saveur partisane ? Le PQ n’en serait pas à son premier. Comme il a été nommé en 2006 par un gouvernement libéral, doit-on en conclure qu’il était inévitablement contaminé, aux yeux du gouvernement Marois ?

Maintenant, sur la méfiance.

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