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Le monde des sites de réservations hôtelières est en plein bouleversement.
Les clients apprécient, mais pour les hôteliers, c’est selon: ces réseaux se sont multipliés ces dernières années. Or, la situation vient radicalement de changer.
D’importantes transactions dont on a peu fait écho ici viennent de bouleverser l’offre. Priceline a avalé un de ses gros concurrents, Bookings (.com) tandis qu’en face, Expedia achetait coup sur coup Travelocity et surtout, Orbitz, une référence en la matière, pour laquelle Expedia a dû débourser près de 2 milliards de dollars canadiens.
Paul Arsenault, professeur réputé au département d’études touristiques et urbaines de l’UQAM, en conclut au déclin prochain de ces agences qui cherchaient à solder des chambres à travers la planète. Moins d'acteurs, moins de concurrence. Il n’est pas certain de leur durabilité à plus long terme. Mais pour celles qui demeurent, meilleures seront les marges.
Les hôteliers apprécient autant qu’ils détestent.
Dans ce milieu, personne n’aime voir des chambres vides. Pareil pour les transporteurs aériens. Mieux vaut laisser aller des sièges à moitié prix à la dernière minute plutôt que de les voir inoccupés. Au moins, on récupère une partie de la mise. Sauf que c’est frustrant pour le voisin qui, lui, a payé le plein prix…