La péréquation à risque avec le refus du gaz de schiste

Publié le 18/11/2012 à 17:38

La péréquation à risque avec le refus du gaz de schiste

Publié le 18/11/2012 à 17:38

BLOGUE. Le Québec a ouvert une dangereuse boîte de Pandore en refusant d’exploiter le gaz de schiste sur son territoire.

C’est ce que soutient un chercheur canadien qui signale que les provinces qui ont accepté, elles, sa mise en valeur, pourraient fort bien s’impatienter et exiger que la péréquation que retire le Québec soit amputée d’une valeur équivalente à celle dont il se prive en laissant le gaz dans son sous-sol.

David Campbell est président de Jupian Consultants et chercheur associé à l’Institut de recherches en politiques publiques. Il a publié il y a quelques semaines dans le Globe and Mail un texte qui dit essentiellement que le Québec ne peut avoir le beurre en même temps que l’argent du beurre.

Sa logique est implacable.

La Saskatchewan, l’Alberta et la Colombie-Britannique, de même que Terre-Neuve, ont toutes ouvert la porte à l’exploitation de gaz de schiste chez elles. Ce sont aussi quatre provinces qui contribuent à la redistribution des richesse au Canada, ce qu’on appelle la péréquation (eh oui, même Terre-Neuve).

Le Québec, province considérée pauvre, retire de la péréquation : environ 8 milliards $, soit le huitième de ses revenus.

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