L'avenir par le Nord, oui, mais un peu plus tard


Édition du 25 Octobre 2014

L'avenir par le Nord, oui, mais un peu plus tard


Édition du 25 Octobre 2014

Deux ans peuvent tout changer dans le merveilleux monde des ressources naturelles. En 2012, en compagnie d'une trentaine d'entrepreneurs, une équipe du journal s'envolait vers Sept-Îles et le Nord-du-Québec pour saisir le potentiel de développement de ces régions et éventuellement y participer en recueillant des contrats au passage.

C'était l'effervescence. Les logements se faisaient rares, tant à Fermont qu'à Sept-Îles, alors qu'on se préparait fébrilement au gros boom qui devait suivre en raison de l'appétit renouvelé pour les richesses du Nord.

Les richesses sont toujours là, mais l'appétit s'est amenuisé. Le prix des métaux s'est aplati. Pour cause : la consommation chinoise d'acier a reculé de 0,3 % au cours des huit premiers mois de 2014. La variation peut paraître mince, mais elle est lourde de sens. On misait plutôt sur une croissance soutenue de la demande de la Chine. Ce repli, même léger, remet en cause bien des scénarios, et on se demande déjà si la peau de l'ours n'a pas encore été vendue avant qu'il ne soit tué. En d'autres termes, a-t-on péché par excès d'optimisme, ou d'illusions, en rêvant aux retombées du Nord ?

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