Et si on s'employait plutôt à chercher plus de revenus?

Publié le 23/11/2014 à 16:13

Et si on s'employait plutôt à chercher plus de revenus?

Publié le 23/11/2014 à 16:13

Si vous pensiez que les compressions de dépenses déjà annoncées par le gouvernement Couillard sont raides, attendez de voir la suite.

Dimanche midi, la Commission Robillard, présidée par l’ancienne présidente du Conseil du Trésor à Ottawa, rendait public son rapport préliminaire, qui suggère des baisses additionnelles de plus de 2 milliards de dollars au chapitre des dépenses provinciales.

Et si on faisait fausse route en recourant d’abord et avant tout à l’amincissement tout azimut des dépenses ? Pourquoi ne pas mettre autant de travail à identifier de nouvelles sources de revenus ?

C’est vrai que le rythme de croissance de ces dépenses, à terme, demeure insoutenable.

Jeudi dernier à Québec, lors d’un grand colloque sur les régimes de retraite organisé par le Cercle Finance Québec, l’économiste émérite de l’UQAM, Pierre Fortin, a rappelé l’écart entre l’augmentation des dépenses gouvernementales (même en excluant le service de la dette) et celle du PIB québécois (en dollars courants), entre 2006 et 2013. La première atteint 37 % (en sept ans !) alors que la deuxième se limite à 25 %. La conclusion est claire : la croissance de l’économie québécoise est insuffisante pour soutenir les ambitions de l’État Providence.

Du même souffle, Pierre Fortin mettait Québec en garde contre la tentation d’y aller brutalement dans la contraction de ces mêmes dépenses étant donné la fragilité actuelle de son économie. Trop de précipitation pourrait même nous replonger en récession au moment même où l’économie nord américaine se redresse.

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