BLOGUE Il existe quatre Europe. C’est la conclusion du rapport “Europe 2020 competitiveness” du World Economic Forum. Ce rapport détermine le degré de compétitivité des États européens. Une analyse qui tombe à point, à quelques jours de la prochaine réunion du Conseil Européen. Celui-ci se tiendra à Bruxelles les 28 et 29 juin prochain.
La réunion des 28 et 29 juin prochain est assortie, encore, d’une obligation de résultat pour les États européens. On a vu les regards impatients des Obama et cie lors de la récente réunion du G20. Les chefs d'États hors-Europe ne s'embarrassent même plus de donner dans la subtilité. L’exaspération face à l’Europe est généralisée et exacerbée. Évidemment, cela convient fort bien aux Américains car on garde ainsi les projecteurs loin d’eux. Mais ça, c’est une autre histoire. Revenons à l’Europe.
La pression est telle pour la réunion des 28 et 29 juin prochains que les poids lourds (Allemagne, France, Italie, Espagne) de l’Europe tiennent aujourd’hui, à Rome, une pré-réunion pour tenter de s’entendre avant l’entente!
Pourquoi est-ce donc si difficile de parvenir à une entente pour solutionner la crise européenne? Au-delà du fait que l’union européenne n’est en fait qu’une union monétaire, la réponse à cette question se trouve dans le rapport sur la compétitivité 2020.
Entre l’économie la plus compétitive , la Suède, et celle qui affiche le pointage le plus bas, la Bulgarie (27e), la disparité est énorme. Mentionnons que l’Italie se classe 21e sur l’échelle de la compétitivité européenne. Loin derrière l’Estonie (11e).
Voici les 4 Europe présentées par ordre décroissant de compétitivité:
