Bérard - Larry Summers, l'économiste le plus détesté des États-Unis

Publié le 30/07/2013 à 10:19, mis à jour le 30/07/2013 à 14:42

Bérard - Larry Summers, l'économiste le plus détesté des États-Unis

Publié le 30/07/2013 à 10:19, mis à jour le 30/07/2013 à 14:42

Par Diane Bérard

BLOGUE. Depuis quelques jours, Larry Summers est l’homme le plus haï des États-Unis. L’équipe éditoriale du New York Times lui a même consacré une page pour expliquer pourquoi il ne doit pas remplacer Ben Bernanke comme président de la Fed. Plus les jours passent, plus le mouvement d’opposition à sa nomination prend de l’ampleur.

Mais qui donc est Larry Summers?

Larry Summers est économiste, homme politique et consultant. Il fut économiste en chef à la Banque mondiale, secrétaire du Trésor sous l’administration Clinton, membre de l’équipe de transition d’Obama, chef du National Economic Council, président de l’université Harvard et consultant auprès de Citigroup. Entre deux mandats de consultation, il enseigne à Harvard.

Pourquoi est-il controversé?

Summers n’a pas de filtre et des idées bien tranchées. Il quitte souvent ses emplois dans la controverse. Ainsi, il aurait déclaré « qu’il faut encourager la migration des industries polluantes dans les pays moins avancés et se préoccuper davantage d’un facteur aggravant les risques de cancer dans un pays où les gens vivent suffisamment vieux pour attraper cette maladie (…) »

Il a aussi avancé que les femmes sont probablement intrinsèquement moins douées que les hommes en mathématiques et en science, ce qui a précipité son départ de la présidence d’Harvard. Cette déclaration et l’état lamentable des finances de l’université sous son règne. Harvard a perdu 2G$US suite à de mauvais investissements.

Pourquoi craint-on qu’il dirige la Fed?

À la une

Logistique: sale temps pour les entreprises

03/05/2024 | François Normand

ANALYSE. Depuis 2020, les crises se multiplient, et les travailleurs du CN et du CPKC pourraient bientôt être en grève.

Les travailleurs du CN et du CPKC se donnent un mandat de grève

Un arrêt de travail au CN et au CPKC simultanément pourrait perturber les chaînes d’approvisionnement.

Bourse: Wall Street salue l’accalmie de l’emploi américain

Mis à jour le 03/05/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de Toronto prenait plus de 100 points à la fermeture.