Comment favoriser une culture entrepreneuriale forte grâce aux jeunes chambres de commerce? Dans un contexte de manque de relève et de baisse des intentions d'entreprendre, la thématique de ce Forum économique de la relève d’affaires (Fera), organisé par le RJCCQ était tout indiquée.

Cet événement, présenté par Hydro-Québec, a rassemblé plus de 350 jeunes gens d’affaires de toute la province, impliqués et intéressés par les défis de l’écosystème entrepreneurial.

Place et perception de l’échec ou du succès, incitatifs fiscaux et gouvernementaux, santé mentale, compétences techniques requises, c’est autant de sous-thèmes que la 9ème édition du Fera a abordé quant à ce qui constitue une culture entrepreneuriale forte au Québec.

Tout au long de la journée à Drummondville, des figures emblématiques du milieu des affaires, différents ministres des gouvernements du Québec et du Canada ont participé à des panels, à des ateliers et se sont rendus disponibles pour des échanges de qualité.

Jake Karls, co-fondateur de Mid-Day Squares, a énergisé la salle en partageant l’audace et l’authenticité au cœur de son aventure entrepreneuriale.

Dans la même veine, l’innovateur en chef Luc Sirois a partagé sa vision de l’innovation avec un conseil simple : “il faut toujours chercher à sortir du confort, il faut passer à autre chose quand on commence à se sentir confortable”.

De plus, Juliette Brun, de Juliette et Chocolat, et Dominic Gagnon, de Connect & Go, ont ému les participants en abordant sans détours leurs échecs et la résilience nécessaire pour rebondir.

Enfin, plusieurs ont souligné la force de l’intrapreneuriat comme levier de productivité et d’épanouissement au sein d’une organisation. Cette action de transformer une idée en réalité en créant une branche d’une compagnie existante par exemple doit revenir à l’avant plan. Les organisations qui sont innovantes ont souvent en leur sein des intrapreneurs qui ont des projets et cette volonté de les réaliser.

Une chose est sûre, l’entrepreneuriat innovant, l’intrapreneuriat et le repreneuriat sont plus que jamais des composantes essentielles de notre culture entrepreneuriale. Et chacun à un rôle à jouer.

Samuel Émond, directeur général de la Jeune chambre de Drummond a d’ailleurs vu juste en déclarant que “lorsque l’on a l’ambition de réaliser de grandes choses, il est possible d’y arriver en collaborant”.

Ainsi, dans le prolongement de ces discussions qui positionnent le Québec à l’avant-garde, la publication du Livre blanc de cette 9ème édition a permis de formuler huit recommandations pour améliorer notre culture entrepreneuriale et renforcer le caractère unique de notre écosystème québécois dédié à l’entrepreneuriat.

Et les jeunes chambres de commerce ont un rôle essentiel à cet effet. Comme organisations économiques ouvertes à toutes les personnes de 35 ans et moins et présentes dans toutes les régions, elles permettent aussi bien de s’intégrer au milieu des affaires, que de trouver de la formation et des mentors, de créer des vocations ou encore de se bâtir un réseau.

C’est un pari réussi que d’avoir osé cette thématique forte. Restez à l'affût de la 10e édition en mars 2025!