Comment profiter des futurs marchés émergents selon ce pionnier

Offert par Les Affaires


Édition du 22 Avril 2017

Comment profiter des futurs marchés émergents selon ce pionnier

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Édition du 22 Avril 2017

Par Dominique Beauchamp

Carlos von Hardenberg, vice-président chez le pionnier des placements dans les marchés émergents Franklin Templeton

N.D.LR. Leur appellation officielle est "marchés frontières", mais il s'agit en réalité des futurs marchés émergents. Des pays comme le Nigéria, les Philippines, le Vietnam, dont les économies ne se sont pas encore véritablement mises en route. Faut-il y investir? Comment y investir? Notre journaliste Dominique Beauchamp fait le point.

Établi à Londres, Carlos von Hardenberg, vice-président chez le pionnier des placements dans les marchés émergents Franklin Templeton, et gestionnaire principal du Fonds Catégorie de société de marchés frontaliers Templeton, a répondu à nos questions sur les marchés frontières.

JLA – Quel type d’investisseur devrait envisager les marchés frontières?

Carlos Hardenberg – Les marchés frontières sont une bonne source de diversification puisqu’ils évoluent peu en fonction des autres marchés. Aussi, ces marchés s’échangent bien souvent au rabais par rapport aux marchés émergents et développés parce que leurs progrès économiques sont moins avancés. Tout investisseur patient qui a un horizon à long terme, et qui désire participer à l’émergence économique de ces pays, peut considérer investir dans ces marchés.

JLA – Quels risques présentent ces marchés ?

C.H – Ces pays en voie de développement peuvent subir des conflits civils violents, de l’instabilité politique et des actes terroristes. Ça fait partie des risques géopolitiques qu’il faut prendre en compte lorsqu’on y investit. Les fluctuations des devises peuvent aussi être importantes, mais ça fait partie de la diversification. C’est à l’investisseur de déterminer si ces risques correspondent ou non à sa tolérance au risque et à ses objectifs.

JLA – Étant donné le poids important des ressources dans le S&P/TSX, qui rend déjà l’indice tributaire de l’économie mondiale, est-ce que ces marchés offrent un réel bénéfice de diversification ?

C.H. – La diversification provient du fait que ces marchés frontières sont peu corrélés historiquement à la performance des autres marchés, même émergents. Cela tient aux importantes différences dans les industries et les vecteurs de croissance économique de chacun de ces pays. Un investisseur canadien peut donc consacrer une partie de ses placements internationaux aux marchés frontières afin de capter la progression supérieure de ces pays et des rendements non corrélés, et ainsi aplanir la volatilité globale de son portefeuille, à plus long terme.

JLA – Où voyez-vous les meilleures perspectives ?

C.H. – Les occasions sont très diverses dans ces marchés. Actuellement, nous sommes très optimistes concernant la transition économique du Vietnam, du Bangladesh et du Pakistan, en Asie. Le Vietnam devrait croître de plus de 6% en 2017 et 2018, le Pakistan de 5%. Après une contraction de 2% en 2016, les réformes du nouveau gouvernement en Argentine devraient produire une croissance de 2,7% en 2017 et de 2,8% en 2018. L’autre Eldorado est celui de l’Afrique où la République du Kenya, la République fédérale du Nigéria, l’Afrique sub-saharienne et de l’Ouest offrent le plus de potentiel. Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit que l’économie de l’Afrique subsaharienne se redressera de 1,6% en 2016, à 2,8% en 2017, puis à 3,7% en 2018.

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