À la reconquête de l'eldorado américain

Offert par Les Affaires


Édition du 15 Novembre 2014

À la reconquête de l'eldorado américain

Offert par Les Affaires


Édition du 15 Novembre 2014

Grandes surfaces, petits prix

Fondé en 1986, le Groupe Bermex, de Louiseville, se spécialise dans le mobilier de salles à manger, les tables de bistrot et les tabourets en bois massif. L'entreprise compte 825 employés et 11 usines de fabrication. Chacune de ses quatre marques principales (Bermex, Midi, Bertanie, Dinec) a sa propre usine de finition. Les dirigeants prévoient une croissance de 14 % en 2014. L'entreprise exporte environ 35 % de sa production aux États-Unis. De 2008 à 2012, son chiffre d'affaires aux États-Unis a chuté de 40 %.

«En pleine crise économique aux États-Unis, nous étions obligés d'augmenter nos prix à cause de la force du dollar canadien, se souvient Philippe Darveau, vice-président des ventes de Dinec. Rien pour faciliter les ventes !»

De prime abord, Bermex n'entre pas en concurrence directe avec les produits chinois, car ses meubles se classent dans une gamme plus élevée. Le problème est ailleurs. «Nous vendons chez des détaillants de taille moyenne, explique Philippe Darveau. Lorsqu'un Target ou un Brick vient s'installer près d'elles, ces boutiques finissent souvent par fermer. Or, ce sont les produits chinois qui se retrouvent dans les très grandes surfaces, pas les nôtres.»

Cependant, ces boutiques plus petites commencent à réagir. Certaines forment des groupements d'achats afin de bénéficier de meilleurs prix et de devenir ainsi plus concurrentielles.

Bermex profite aussi de la baisse du dollar canadien et de la reprise aux États-Unis. «Nous sommes en train de récupérer ce que nous avions perdu», lance le vice-président. Selon lui, l'entreprise a réussi à passer au travers en raison de sa très forte intégration verticale, qui lui permet de contrôler tous les aspects de la stratégie et de la production.

Cliquez ici pour consulter le dossier Industrie du meuble

À la une

Filière batterie: le beau (gros) risque

Avec l’arrivée des géants de la batterie, Bécancour est au cœur du plus grand projet économique au Québec.

Pierre Fitzgibbon: «Dans la filière batterie, on est rendu trop loin pour reculer»

00:00 | Les Affaires

Le superministre a rencontré «Les Affaires» en table éditoriale afin de préciser sa vision de la filière batterie.

Table éditoriale avec le PDG de Northvolt: des batteries «made in Québec» avec du contenu d'ailleurs

En table éditoriale avec «Les Affaires», Paolo Cerruti affirme qu'il faudra être patient.