Naissance d'une « caisse de dépôt » autochtone

Publié le 29/09/2012 à 00:00, mis à jour le 02/10/2012 à 09:37

Naissance d'une « caisse de dépôt » autochtone

Publié le 29/09/2012 à 00:00, mis à jour le 02/10/2012 à 09:37

Par Suzanne Dansereau

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Le Bureau d'indemnité cri perçoit, administre, investit et distribue les indemnités reçues dans le cadre de la Convention de la Baie-James et du Nord-du-Québec. Il détient le holding d'entreprises CREECO. La Société Eeyou de la Baie-James constitue quant à elle un fonds alimenté par Hydro-Québec dans le cadre de la mise en place du complexe La Grande.

Selon M. Namagoose, les structures et la gouvernance de ces organismes ont fait rater aux Cris plusieurs occasions d'affaires. « Ce sont des reliques des années 1970 », explique-t-il. Il donne deux exemples : le BIC ne pouvait pas prêter à des compagnies détenues par des individus. De plus, il n'a pas investi dans des entreprises blanches prometteuses comme Mines Virginia, la société d'exploration qui a découvert la future mine Éléonore de Goldcorp.

Finalement, la centralisation permettrait de réaliser des économies de gestion et des synergies. « A-t-on vraiment besoin de dépenser 4 M$ pour les six réunions annuelles des 20 administrateurs du BIC ? » plaide M. Namagoose.

Mais le Bureau d'indemnité cri voit les choses autrement. On craint de faire l'objet de pressions politiques au sein de la SDC. « Or, actuellement, nous sommes indépendants et redevables à la population crie », fait valoir Jack Blacksmith, son président. De plus, il estime que le fait d'introduire des gestionnaires québécois au sein de la SDC représente « un recul ». Mais pour Bill Namagoose, la SDC, dont la création a été inscrite dans l'accord de la Paix des Braves en 2002, sera bientôt un fait accompli. Il indique toutefois que la participation de Québec « est un engagement, mais elle n'a pas été confirmée ».

Si Robert Bourassa revenait à la Baie-James...

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