Le conseil des arts de Montréal joue le rôle de meneur

Publié le 11/02/2012 à 00:00, mis à jour le 09/02/2012 à 10:45

Le conseil des arts de Montréal joue le rôle de meneur

Publié le 11/02/2012 à 00:00, mis à jour le 09/02/2012 à 10:45

Par Marie-Claude Morin

Le conseil d'administration du Conseil des arts de Montréal a revu ses pratiques au cours des dernières années, explique la présidente Louise Roy. [Photo : Gilles Delisle]

Gagnant ex Æquo - Catégorie : Organisme culturel -

Lorsqu'il a parcouru les dossiers de candidature des organismes culturels, Claude Lamoureux, ancien pdg de Teachers' et membre du jury, a été surpris. Pour le mieux : les conseils d'administration étaient mieux structurés qu'il ne l'aurait imaginé et leur gouvernance, bien pensée. «Tant l'OSM que le Conseil des arts représentent de bons exemples à suivre pour les organismes sans but lucratif.» En plus, comme le Conseil des arts de Montréal subventionne 300 compagnies artistiques, il est bien placé pour aider et influencer.

«Le Conseil des arts s'est doté de pratiques de gouvernance exemplaires», dit Denis Desautels, président du jury.

De fait, le conseil d'administration a revu ses pratiques depuis 2009, particulièrement pour l'évaluation des dossiers soumis par les compagnies artistiques. Autrefois réalisée par les membres du conseil, cette analyse est maintenant confiée à de petits comités, auxquels participent cinq à sept personnes oeuvrant dans la discipline concernée. «Ça a apporté beaucoup d'oxygène !» commente la présidente Louise Roy. Une quarantaine de nouvelles personnes gravitent désormais autour du conseil, ce qui enrichit le débat.

Quant aux administrateurs, ils prennent connaissance et débattent des recommandations des comités d'évaluation, tout en ayant plus de temps pour les autres dossiers. Parmi ceux-ci, on retrouve en haut de la liste la planification stratégique, qui met l'accent sur la diversité, la relève et l'innovation, ainsi que le rapprochement avec le milieu des affaires.

Le Conseil a par ailleurs tenu sa première assemblée générale en 55 ans d'existence. «Cela a été une occasion d'être encore plus transparent», dit Mme Roy, contente de l'expérience. Quelque 150 personnes se sont déplacées, tant des artistes subventionnés que des élus et des partenaires. Le conseil d'administration en a profité pour rendre des comptes, mais aussi pour répondre aux questions de la salle sur son mode de fonctionnement et ses critères. Des artistes subventionnés sont également venus témoigner de leurs réalisations.

Parallèlement à cela, le Conseil des arts contribue à améliorer la gouvernance des organismes qu'il finance. En s'alliant à Ernst & Young, McCarthy Tétrault, la Banque Scotia et BleuBlancRouge, il a par exemple organisé des «speed datings», regroupant une quarantaine de jeunes administrateurs et une dizaine de compagnies artistiques. Après le théâtre l'an dernier, l'expérience vient d'être répétée en musique contemporaine, et le sera prochainement en danse. «Nous élargirons sûrement cette initiative à d'autres disciplines», dit Mme Roy avec enthousiasme. Avis à tous : le Conseil demeure ouvert à des maillages avec d'autres cabinets !

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