Les marchés : pas de pitié, pas de refuge

Publié le 06/10/2008 à 00:00

Les marchés : pas de pitié, pas de refuge

Publié le 06/10/2008 à 00:00

Le TSX a reculé de 5,3% à 10 230 points. L’indice avait cependant plongé de près de 10% en matinée tombant en dessous de la barre des 10 000 points.

Aux États-Unis, le Dow Jones est resté en dessous des 10 000 points et reculait de 3,5 % à 9 955 points. Le S&P500 a chuté à 1 056 points (-3,8%) et le Nasdaq à 1 862 points (-4,3%).

En Europe, les bourses ont connu des baisses record. Le CAC40 français était en recul de 9,04%, soit sa plus forte baisse jamais enregistrée. Le FTSE a chutée de 7,9%, la troisième plus forte baisse de son histoire.

La bourse de Toronto est plus sévèrement touchée que les indices américains en fonction de la forte composante de matières premières dans l’indice canadien. Le secteur de l’énergie a perdu 9,4% et celui des matériaux 6,0%.

Les financières ont aussi perdu 3,7% alors que les analystes de la BMO et de Scotia Capital réduisaient leurs perspectives de profits pour les banques canadiennes de 5% en fonction du ralentissement économique en cours.

L’indice de volatilité du marché, le VIX, a touché 56 points indiquant un facteur de crainte exceptionnellement élevé. Or, «dans l’histoire de tels niveaux de VIX témoignent de points d’entrée très intéressants pour les investisseurs», commente Jean-René Ouellet.

La baisse actuelle du marché n’est pas, selon Jean-René Ouellet, expliquée par la rentabilité des entreprises. En effet, à l’exception des financières, les retours sur équité des compagnies du S&P500 restent relativement stables. «Nous sommes au centre d’une crise de liquidité qui débouche sur une crise de confiance», déclare Jean-René Ouellet.

«Le TSX est à un point de survente qu’on n’avait pas vu depuis l’automne 2002 lors de la fin du dernier marché baissier», dit Vincent Delisle de Scotia Capital.

Pour Martin Roberge, Stratège chez Dundee Capital Markets, cette baisse des marchés boursiers contraindra les banques centrales à des baisses de taux d’intérêts supplémentaires afin d’enrayer la chute des marchés.

Le pétrole perdait près de six dollars et tombait à 87,90 dollars américains le baril, alors que l’or reprenait de son éclat de valeur refuge et grimpait à 866 dollars américains l’once

Enfin, sur les marchés des changes, le dollar américain a encore connu une journée de hausse laissant le dollar canadien et l’euro à la dérive. Le dollar canadien a terminé à 90,69 cents américains après avoir touché le creux de 90,17 cents américains. L’euro a terminé la journée à 1,35 dollar américain.

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