Wall Street: une première semaine négative depuis septembre

Publié le 04/11/2011 à 16:38, mis à jour le 04/11/2011 à 16:41

Wall Street: une première semaine négative depuis septembre

Publié le 04/11/2011 à 16:38, mis à jour le 04/11/2011 à 16:41

Par Stéphane Rolland

Photo : Bloomberg

Ébranlés par les volte-face de la Grèce et l’impossibilité du G20 à apporter une solution coordonnée au problème de la crise grecque, les marchés canadiens et américains ont terminé la semaine au rouge.

Cette semaine, le S&P/TSX à Toronto chute de 0,89%. À New York, le S&P 500 perd 2,49%, le Dow Jones enlève 2,03% et le Nasdaq supprime 1,86%. C’est la première semaine rouge pour Wall Street depuis septembre.

Les marchés enregistrent tout de même un rebond important depuis leur creux de clôture de l’année au début octobre. Le S&P/TSX a avancé de 11% depuis. Le S&P 500 a ajouté 14%.

Les décisions politiques de la Grèce se sont retrouvées dans le collimateur des investisseurs cette semaine. La semaine dernière, les dirigeants européens ont convenu d’un accord en vue de réduire le poids de la dette grecque et de renflouer le fonds de secours au pays en difficulté de la zone euro. Coup de théâtre, le Premier ministre grec Georges Papandréou a annoncé qu’il soumettrait les conditions de ce plan à un référendum avant de reculer trois jours plus tard. Le gouvernement est soumis à un vote de confiance ce soir.

La possibilité d’un référendum a ajouté beaucoup d’incertitude sur le marché, note Charles Huot, directeur général, actions institutionnelles, de BMO Marché des capitaux. L’incertitude a provoqué beaucoup de crainte pour l’Italie, dont le rendement de ses obligations 10 ans a atteint 6,4% jeudi. Les analystes ont craint que Rome ne parvienne plus à se financer sur le marché.

Vendredi, la politique a éclipsé les bonnes nouvelles sur le front de l’emploi aux États-Unis. L’emploi canadien, quant à lui, a connu un piètre mois d’octobre.

Les pays membres du G-20 n’ont pas convenu d’une entente en vue d’augmenter les fonds du FMI pour se porter au chevet de la zone euro. Les discussions sont remises au mois de février.

Du côté de l’emploi aux États-Unis, la création d’emploi en octobre est inférieure aux attentes, mais les chiffres révisés des mois de septembre et août ajoutent 102 000 emplois à ceux annoncés précédemment. Le taux de chômage passe ainsi de 9,1% à 9%.

Au Canada, on enregistre les pires données depuis le mois de février 2009. Statistique Canada indique que 54 000 emplois ont été détruits en octobre, et le taux de chômage est passé de 7,1% à 7,3%.

À la fermeture, voici l’état de la situation à Toronto et New York :

— Le S&P/TSX descend de 60 points, ou 0,48 %, à 12 408 points;

— Le S&P 500 perd 8 points, soit 0,63%, à 1 253 points;

— Le Dow Jones recule de 61 points, ou 0,51 %, à 11 983 points;

— Le Nasdaq perd 12 points, ou 0,44 %, à 2 686 points;

— Le baril de pétrole gagne de 0,39 $ US, ou 0,41 %, à 94,46 $ US;

— L’once d’or perd 6,70 $ US, ou 0,38 %, à 1 758,40 $ US;

— Le dollar canadien perd 0,91 cent US, ou 0,92 %, à 98,37 cents US.

 

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