Bourse: Toronto résiste au recul de Wall Street; Stella-Jones au sommet

Publié le 29/04/2015 à 10:54, mis à jour le 29/04/2015 à 17:03

Bourse: Toronto résiste au recul de Wall Street; Stella-Jones au sommet

Publié le 29/04/2015 à 10:54, mis à jour le 29/04/2015 à 17:03

(Photo: Bloomberg)

Wall Street a baissé mercredi après un communiqué de la Réserve fédérale (Fed), qui a donné peu d'éclaircissements à un marché déjà échaudé par une croissance américaine décevante. Toronto a résisté à la vague baissière.

À Toronto, l'indice S&P/TSX a terminé la journée sur un gain de 1,27 point, ou 0,01%, à 15 347,34 points. Le titre de Stella-Jones a touché un sommet annuel de 44,27 dollars après le dévoilement de résultats financiers supérieurs aux prévisions.

Le fabricant de robinetterie industrielle Velan (TSX-VLN) a fait de même, touchant 22,50 dollars, tout comme l'imprimeur et éditeur Transcontinental (TSX-TCL.A) à 18,89 dollars.

À New York, l'indice élargi S&P 500, sur lequel se basent de nombreux investisseurs, a reculé de 0,37%, soit 7,91 points, à 2 106,85 points.

L'indice Dow Jones a cédé 74,61 points, 0,41%, à 18 035,53 points et le Nasdaq, à dominante technologique, 31,78 points, ou 0,63%, à 5 023,64 points.

Le prix du baril de pétrole (WTI) pour livraison en juin a clôturé en hausse de 1,52 dollar à 58,58 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). 

À Londres, le baril de Brent pour livraison en juin a gagné pour sa part 1,20 dollar à 65,84 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).

Le dollar canadien a clôturé mercredi à 83,17 cents US, en hausse de 0,04 cent US.

L'once d'or a baissé de 3,90 $US à 1 210,00 $US.

Pas de soutien de la Fed

«Une estimation décevante sur la croissance du produit intérieur brut du premier trimestre (aux États-Unis), ainsi que des résultats d'entreprises mitigés, ont mis le marché sous pression», ont résumé les experts de la maison de courtage Charles Schwab.

La croissance de l'économie des États-Unis a sévèrement calé au premier trimestre, plombée par l'hiver, le dollar fort et la chute des prix de l'énergie, selon la première estimation du département du Commerce mercredi. Le PIB n'a progressé que de 0,2% en rythme annualisé, alors que les analystes tablaient sur une croissance de 1%. 

Sous le coup de cette actualité dès l'ouverture, les indices n'ont guère trouvé de soutien dans un communiqué de politique monétaire publié en début d'après-midi par la Fed. 

La banque centrale a certes maintenu comme prévu ses taux d'intérêt proches de zéro, mais elle a laissé ouvert le calendrier du retrait de cet important soutien à l'économie, et a attribué le ralentissement de l'économie «à des facteurs temporaires».

«On a beaucoup d'éléments qui arrivent dans le désordre et la Fed n'y met pas d'ordre», a jugé Gregori Volokhine, de Meeschaert Financial Services. «Elle n'aide pas vraiment en disant que c'est temporaire... car le temporaire peut toujours devenir définitif.»

Plus largement, «on est face à un grand point d'interrogation vis à vis de la deuxième moitié de l'année», a-t-il prévenu. «Les marchés ont intégré toutes les données qu'ils ont, avec aux États-Unis des résultats d'entreprises ni trop mauvais ni très enthousiasmants.»

Le marché obligataire reculait nettement. En fin d'après-midi, le rendement des bons à dix ans montait à 2,044% contre 1,998% mardi soir, et celui des bons à 30 ans à 2,758% contre 2,698%.

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