L'action de Metro gagne 0,9 % et touche un nouveau haut historique
La Bourse de Toronto accentue son avance à la mi-séance, soulevée par les producteurs de matières premières ainsi que certains titres défensifs vedettes.
Vers 11h30, l’indice phare de la Bourse de Toronto progresse de 71 points ou 0,6% à 12018. Les titres du secteur des matériaux avancent de 2,5 %, tandis que les entreprises du secteur de l’énergie progressent de 1,1 %. Les géants Barrick Gold et Imperial Oil ajoutent respectivement 2,4 % et 1,6 %.
Les titres québécois réputés pour leurs activités de nature défensive, Alimentation Couche-Tard, Metro, Dollarama continuent d’être favorisés par les investisseurs. Ils touchent tous un sommet historique jeudi.
D’autres entreprises réputées être moins sensibles aux aléas de l’économie, Maple Leaf Foods, le pharmacien Shoppers Drug Mart, exploitant des Pharmaprix, et le producteur de boissons gazeuses Cott Corp se hissent également à leur plus haut des 52 dernières semaines.
À l’inverse, le détaillant Reitmans poursuit son déclin et touche un creux en 52 semaines à 8,30$.
Pendant ce temps, à New York, les indices demeurent au rouge. Le Dow Jones cède 37 points à 14 580, le S&P 500, 4 points à 1547 et le Nasdaq, 19 points à 14 580.
Deux des grands indices de Wall Street, le Nasdaq et le S&P 500, avaient dégringolé de plus de 1% la veille, tandis que le Dow Jones avait lâché 0,94%, à 14.618,59 points, tous plombés par des résultats d'entreprises décevants, dans un marché s'inquiétant pour les perspectives de croissance mondiale.
Après un tout début de séance légèrement dans le vert, la place new-yorkaise s'est rapidement orientée à la baisse, s'installant en territoire négatif.
Pour Peter Cardillo, de Rockwell Global Capital, "nous sommes rentrés en pleine phase de correction" des indices après une course à des niveaux historiques. "Et des données peu reluisantes dans le secteur de l'emploi et une salve de résultats en demi-teinte n'aident pas le marché à se relever".
Les nouvelles inscriptions au chômage sont légèrement remontées aux Etats-Unis du 7 au 13 avril, affichant un rebond toutefois un peu moins prononcé qu'attendu.
La publication d'une nouvelle salve d'indicateurs décevants dans la matinée a accentué cette tendance.
Tandis que l'activité manufacturière de la région de Philadelphie (nord-est des Etats-Unis) ralentit contre toute attente, selon un indice publié par la banque centrale américaine (Fed) pour avril, l'indice composite des indicateurs économiques américains a baissé en mars après trois mois de hausse, alors qu'on l'attendait stable.
Pour le Conference Board, qui publie cet indice, la reprise "a perdu de son élan" aux Etats-Unis.
Du côté des entreprises, si le géant des boissons sans alcool Pepsico (+5,00% à 82,79 dollars) et le deuxième opérateur télécom des Etats-Unis, Verizon (+3,09% à 51,07 dollars), ont battu les attentes du marché, la banque Morgan Stanley (-4,33% à 20,54 dollars) échouait à convaincre en dépit de sa performance dans la gestion de fortune.
Toujours dans secteur financier, largement en baisse, l'émetteur de cartes de crédit American Express (Amex) qui a fait part d'un bénéfice net meilleur qu'attendu mais d'un chiffre d'affaires décevant, montait de 0,65% à 64,55 dollars.
Dans les technologies, le géant Apple, qui a chuté mercredi de plus de 5%, plombé par des craintes sur ses performances avant la publication de ses résultats la semaine prochaine, s'enfonçait sous la barre des 400 dollars et baissait de 1,26% à 397,71 dollars.
Le distributeur en ligne eBay plongeait de 5,56% à 52,98 dollars. Des prévisions jugées décevantes pour le deuxième trimestre ont inquiété le marché mercredi soir, malgré un nouveau bond de ses bénéfices et de sa clientèle.
Le groupe d'assurance santé United Health qui a publié un bénéfice légèrement supérieur aux attentes pour le premier trimestre mais dont le chiffre d'affaires a déçu, s'enfonçait de 3,61% à 59,79 dollars.
Le géant minier FreeportMcMoRan Copper & Gold, dont l'action a pâti récemment de la chute des matières premières, n'a pas réussi à rassurer les investisseurs avec un chiffre d'affaires décevant au premier trimestre, et perdait 2,50% à 27,31 dollars.
Avec AFP
