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Pendant que les marchés boursiers américains seront fermés aujourd'hui à cause du Jour de l'indépendance, la séance risque d'être plus mouvementée du côté canadien.

La Bourse de Toronto, fermée vendredi dernier pour la Fête du Canada, voudra rattraper Wall Street, où les indices ont connu vendredi des gains allant de 1,35 à 1,55 % à la suite d'une progression inattendue du secteur manufacturier américain en juin. Vers 7h, le contrat à terme (future) de l'indice S&P/TSX 60 gagnait déjà 6,8 points, à 769 points.

En Europe, le secteur bancaire freine la progression des indices, alors que Londres gagne 0,36 % vers la mi-séance et que Francfort ajoute 0,12 % au même moment. Paris cependant recule de 0,15 %.

En Asie, les marchés ont grimpé après l'important rebond connu du côté américain vendredi, après la publication d'un indice ISM soulignant un regain inattendu du secteur manufacturier américain en juin. Tokyo a pris 0,98 % et Hong Kong a bondi de 1,66 % plus tôt aujourd'hui. De son côté, Shanghai s'est presque enflammé de 2 %.

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Notre section sur la revue des marchés boursiers

Actualité

L'agence de notation Standard & Poor's considère que la proposition des banques françaises pour éviter que la Grèce ne se retrouve en défaut de paiement quant à la dette de son gouvernement équivaut à un « défaut sélectif » selon les critères de l'agence. La proposition des banques françaises, qui détiennent une importante part de la dette grecque, consiste à réinvestir une partie de la dette venant prochainement à échéance, ce qui équivaut à renouveler leur financement sous de nouvelles conditions.

Samedi, les ministres des Finances de la zone euro ont approuvé le versement de leur partie d'un prêt de 12 milliards d'euros, après que le gouvernement grec ait approuvé un nouveau plan d'austérité.

Indicateurs économiques

Statistique Canada dévoilera l'index des prix des matières premières et des produits industriels pour le mois de mai. Les économistes sondés par Bloomberg s'attendent à un niveau stable concernant les matières premières, et à un recul de 3 % pour les produits industriels.