Les marchés: la Banque de Montréal stimule les financières

Publié le 02/03/2010 à 16:29

Les marchés: la Banque de Montréal stimule les financières

Publié le 02/03/2010 à 16:29

Les marchés sont en hausse mardi. Photo: Bloomberg.

La Bourse de Toronto a terminé en hausse mardi, dynamisée par la performance des titres financiers et de producteurs de ressources naturelles. Le secteur financier profite des bons résultats de la Banque de Montréal, alors que celui des ressources est stimulé par une possible fusion-acquisition dans l’industrie des fertilisants.

Aux États-Unis, les marchés ont connu une progression plus modérée, alors que les investisseurs sont restés prudents en attendant la parution de plusieurs données importantes dans les prochains jours, notamment des chiffres sur l’emploi vendredi.

L’indice du S&P/TSX a progressé de 100,3 points, ou 0,9%, à 11 828 points. À New York, le Dow Jones a pris 2,2 points, ou 0,02%, à 10 406 points, le S&P 500, 2,6 points, ou 0,23%, à 1118 points, et le Nasdaq, 7,2 points, ou 0,3%, à 2281 points.

La Banque de Montréal, le quatrième plus grand prêteur au Canada, a connu sa plus forte progression quotidienne en six mois, après avoir rapporté des profits trimestriels trois fois plus importants que l’an dernier en raison de la bonne performance du secteur bancaire et des provisions pour pertes sur prêts moindres que l’an dernier. Le titre de l’entreprise a pris 4%, à 58,85$.

Potash Corp. of Saskatchewan et Agrium se sont aussi appréciés respectivement de 1,5 % et de 1%, au moment où CF Industries Holdings offre d’acheter sa rivale Terra Industries.

Le dollar canadien a profité de la décision de la Banque du Canada de maintenir son taux directeur à 0,25%. Le huard a pris 0,50 cent US pour s’établir à 96 cents US.

Chyanne Fickes, gestionnaire de portefeuille chez Stone Asset Management, à Toronto,  s’est montré impressionné par la performance récente de la Banque de Montréal, et les résultats publiés la semaine dernière par la Banque CIBC et la Banque Nationale.

« Les banques canadiennes émergent clairement de la crise sans avoir subi beaucoup de dommage. Elles sont toutes parvenues à obtenir beaucoup de financement et les fondamentaux à l’origine de la hausse de leurs profits apparaissent très solides», a-t-il commenté.

Avec Bloomberg et Martin Jolicoeur.

 

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