Les marchés sont en baisse vendredi. Photo: Bloomberg.
Les marchés américains ont commencé la journée en hausse avant de rapidement retraiter à la baisse. Au Canada, la Bourse de Toronto a également terminé en recul. Les titres des producteurs de ressources et d’énergie sont particulièrement touchés.
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Les marchés ont réagi notamment aux chiffres sur l’inflation au Canada, qui révèlent en février une hausse des prix plus rapide que prévu. Il semble cependant que les investisseurs, après une première réaction positive, aient finalement conclu que cette hausse était attribuable aux Jeux Olympiques de Vancouver et était donc ponctuelle.
Le S&P/TSX a perdu 92 points, ou 0,8%, à 11 948 points. Aux États-Unis, le Dow Jones a perdu 37,2 points, ou 0,4%, à 10 742 points, le S&P 500, 5,9 points, ou 0,5%, à 1160 points, et le Nasdaq, 16,9 points, ou 0,7%, à 2374 points.
Parmi les grands perdants de la journée, on trouve le producteur de téléphones intelligents Palm qui a reculé de 29% après avoir indiqué que ses revenus du quatrième trimestre ne devraient être que de 150 M$ US en raison d’une faible demande pour ses appareils.
L’or et le pétrole affichaient aussi des baisses. L’once d’or a perdu 21,60$ US à 1105,90$ US l’once, et le baril de pétrole 1,54$ US, à 80,66$ US.
Sur toute la semaine, la Bourse de Toronto termine en baisse de 0,5%, en raison de pertes survenues essentiellement aujourd’hui.
Semaine négative
Charles Huot, directeur général, actions institutionnelles, attribue cette performance négative à un moment où le Canada fait bien sur la scène économique au fait que les marchés ont déjà beaucoup progressé. Les nouvelles économiques sont bonnes dans l’ensemble, mais on ne doit pas oublier que l’économie vient à peine de se remettre de la «pire crise économique depuis la Grande Dépression».
«Même si les profits des entreprises sont impressionnants et que la productivité est à la hausse, on ne peut pas dire que l’économie mondiale soit encore très robuste», explique-t-il.
M. Huot prévoit que ce genre de petite correction se répétera dans les prochains mois, sur fond de progression plus générale des indices. C’est une façon pour le marché de tester la solidité de ses assises.
M. Huot mentionne par ailleurs les infortunes du secteur du gaz naturel, qui a souffert d’un hiver clément et d’une offre croissante. Pour cette raison, le secteur de l’énergie est le seul secteur de la Bourse de Toronto à sous-performer depuis le début de l’année.
