Les marchés sont incertains jeudi. Photo: Bloomberg.
Les marchés américains ont terminé à la hausse jeudi, même si des chiffres sur les ventes au détail se sont avérés décevants et que de nouvelles données sur l’emploi américain signalent une hausse des nouvelles demandes d’assurance-chômage.
La Bourse de Toronto a elle clôturé en baisse en raison d’un recul du prix des matières premières.
À Toronto, le S&P/TSX a reculé de 49,18 points, ou 0,41%, à 11 804 points. Aux États-Unis, le Dow Jones a avancé de 29,8 points, ou 0,28%, à 10 711 points, le S&P 500 a pris 2,78 points, ou 0,24%, à 1148 points, et le Nasdaq, 8,8 points, ou 0,38%, à 2317 points.
Les ventes au détail en décembre ont baissé de 0,3% par rapport à novembre, un chiffre bien en-deçà des attentes des économistes, qui prévoyaient une hausse de 0,5%. Cependant, les ventes de novembre ont été en même temps révisées à la hausse, ce qui explique en partie les résultats décevants en décembre.
Celles-ci ont crû de 1,8%, et non de 1,3% comme il avait d’abord été annoncé.
Par ailleurs, les nouvelles demandes d’assurance-chômage ont progressé pour une deuxième semaine d’affilée aux États-Unis, ce qui renverse une tendance récente où on a vu des baisses des nouvelles demandes.
Nervosité
Pour Carlos Leitao, économiste en chef à la Banque Laurentienne, la séance d’aujourd’hui peut être qualifiée de bizarre dans la mesure où le S&P/TSX a reculé sur fond de baisse du prix de matières premières, du pétrole et du gaz naturel.
Pourtant, le dollar canadien s’est apprécié au même moment en raison de la publication d’un rapport optimiste de Citigroup sur les perspectives à plus long terme du prix des matières premières.
Le dollar canadien a pris 0,0068 cent pour atteindre 97,71 cents US.
«Ce que ça traduit, c’est une nervosité des investisseurs. Les marchés cherchent une direction et réagissent un peu contradictoirement aux nouvelles informations», a-t-il expliqué.
Aux États-Unis, M. Leitao a souligné que les deux nouvelles qui avaient fait baisser les marchés en matinée, soit les ventes au détail décevantes en décembre et la hausse des nouvelles demandes d’assurance-chômage, se sont finalement avérées moins lourdes de conséquences que prévu.
Les ventes décevantes en décembre s’expliquent principalement par la révision à la hausse de celles de novembre, a mentionné M. Leitao. Quant aux nouvelles demandes d’assurance-chômage, elles ne sont pas assez nombreuses selon lui pour signaler le début d’une nouvelle tendance.
