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Les Bourses nord-américaines ont tenté à deux reprises d’avancer lundi, mais ont finalement retraité lors de leur première séance de la semaine.
Les investisseurs ont eu peu de données économiques à se mettre sous la dent, ce qui s’est traduit par une séance sans grand mouvement et avec un faible volume de transactions, a relaté Luc Girard, directeur du Groupe conseil en portefeuilles chez Valeurs mobilières Desjardins.
En fait, les observateurs attendent le rapport sur la revente de maisons existantes aux États-Unis, la révision du PIB américain au second trimestre et l’achat de biens durables au sud de la frontière, a ajouté M. Girard. Mais surtout, ils attendent un important discours que Ben Bernanke, le président de la Réserve fédérale américaine, doit prononcer vendredi.
À Toronto, le S&P/TSX a perdu 3,44 points, à 11 718,63 points, pendant que le Dow Jones à New York a lâché 39,21 points, à 10 174,41 points.
Le Nasdaq a retraité de 20,13 points, à 2 159,63 points, et le S&P 500 a reculé de 4,33 points, à 1 067,36 points.
Le baril de pétrole a failli passer sous la barre des 73 $ US en lâchant 0,72 $ US, à 73,10 $ US. L’once d’or s’est dépréciée de 0,30 $ US, à 1 226,90 $ US.
Le dollar canadien a baissé de 0,29 cent US, à 95,07 cents US.
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Les Bourses ont tout de même commencé la journée en hausse lundi, encouragées par les récentes acquisitions complétées ou tentées depuis quelques jours.
Depuis la semaine dernière, la minière anglo-australienne BHP Billiton tente de mettre la main sur la canadienne PotashCorp, une transaction évaluée à 40 milliards $.
Également, Dell et Hewlett-Packard (HP) se tiraillent pour faire l’acquisition de 3Par, alors que HP vient tout juste de monter les enchères à 24 $ US par action, une semaine après l’offre de Dell à 18 $ US par action.
Puis, Intel a annoncé vendredi dernier l’acquisition de McAfee pour 7 milliards $ US.
« Cela démontre qu’il y a de la valeur dans le marché. Mais les gens n’y vont pas puisqu’ils ont peur par rapport à la solidité de la reprise », a observé M. Girard avant la fermeture de la séance.
« Les investisseurs ne sont pas au rendez-vous, mais les sociétés qui sont remplies d’encaisse sont là », a-t-il ajouté.
Cependant, ce ne sera pas assez selon M. Girard pour faire redémarrer la machine, tant du côté des Bourses que de l’économie en général. Selon lui, il manque toujours une stabilisation du secteur immobilier et une reprise de la consommation.
