Photo : Bloomberg
Les bourses nord-américaines ont terminé la séance de vendredi dans la confusion, ne sachant pas trop quelle direction prendre après avoir connu une semaine de fort recul qui a ramené les indices en territoire négatif depuis le début de l’année.
À l’ouverture de la séance, les deux principales places boursières du continent ont progressé, reculé et progressé de nouveau, sans véritablement s’engager bien loin dans l’une ou l’autre direction.
Pendant que Toronto a gagné quelques maigres points, New York a finalement reculé, l’indice Nasdaq à forte concentration technologique subissant un recul un peu plus marqué que l’indice Dow Jones et l’indice élargi S&P 500.
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Le S&P/TSX de Toronto a avancé de 4,65 points, à 11 528,25 points, pendant qu’à New York, le Dow Jones a reculé de 16,80 points, à 10 303,15 points.
Le Nasdaq a tombé de 16,79 points, à 2 173,48 points, alors que le S&P 500 s’est replié de 4,36 points, à 1 079,25 points.
Le baril de pétrole a perdu 0,35 $ US, à 75,39 $ US, et l’once d’or s’est appréciée de 0,10 $ US, à 1 214,90 $ US.
Le dollar canadien a monté de 0,16 cent US, à 96,07 cents US.
Avant l’ouverture de la séance, les investisseurs ont pu reprendre un brin d’optimisme avec des ventes au détail en hausse de 0,4 % au mois de juillet, et un indice des prix à la consommation en hausse de 0,3 %.
Mais la nouvelle n’a pas suffi à effacer les inquiétudes persistantes sur la croissance économique aux États-Unis qui demeure anémique.
Il faut dire que les marchés ont été durement éprouvés depuis lundi, et que la semaine se terminera vraisemblablement avec des pertes pour les principaux indices.
Entre les importations de la Chine qui ont ralenti plus que prévu, la productivité aux États-Unis en juillet qui a reculé, les inquiétudes plus marquées de la Réserve fédérale américaine quant à l’état de l’économie et la hausse plus forte que prévue des demandes d’assurance-chômage, les investisseurs n’ont pas eu beaucoup de répit cette semaine.
