Le S&P 500 et Toronto touchent des sommets

Publié le 17/10/2013 à 16:48, mis à jour le 17/10/2013 à 16:51

Le S&P 500 et Toronto touchent des sommets

Publié le 17/10/2013 à 16:48, mis à jour le 17/10/2013 à 16:51

Par AFP

Poussée par l'or, la Bourse de Toronto a atteint un sommet depuis 2011. L'indice S&P/TSX a gagné 79 points pour franchir la barre des 13 000 points, à 12 036 points. 

Wall Street a clôturé sans direction jeudi, l'indice élargi S&P 500 atteignant toutefois un record au jour de la sortie de crise américaine. Certains résultats d'entreprises pesant sur le marché: le Dow Jones a stagné (-0,01%) et le Nasdaq a pris 0,62%.

Selon des résultats définitifs à la clôture, le Dow Jones a perdu 2,18 points à 15.371,65 points quand le Nasdaq, à dominante technologique, a gagné 23,72 points à 3.863,15 points et le S&P 500 11,61 points à 1.733,15 points, son plus haut niveau jamais atteint.

Le dernier record du Standard & Poor's 500, l'indice le plus regardé par les investisseurs, datait du 18 septembre dernier, quand les marchés avaient bondi suite à l'annonce de la banque centrale américaine (Fed) de maintenir le niveau de ses aides massives à l'économie. Il avait grimpé à 1.725,52 points.

"L'humeur est redevenue sereine et positive" sur les marchés, le jour où a été écarté à la fois un risque de défaut de paiement des Etats-Unis et la paralysie budgétaire, a noté Peter Cardillo, analyste de Rockwell Global Capital.

Par ailleurs, la suppression pour quelques mois de cette menace a relancé la tendance acheteuse facilitée par la politique accommodante de la Fed depuis le début de l'année, selon l'analyste.

"Le consensus veut que la Fed commence à réduire ses aides seulement au premier semestre 2014", a fait remarquer M. Cardillo. Cette nouvelle hypothèse est motivée par deux raisons: d'abord, le problème de la dette et du budget est seulement reporté, ensuite la crise de l'Etat fédéral américain des deux dernières semaines a pu avoir un impact négatif sur la croissance.

Selon les termes du compromis signé par le président Barack Obama jeudi matin, le Trésor est autorisé à emprunter jusqu'au 7 février, et l'Etat fédéral est financé jusqu'au 15 janvier.

Quant au coût du blocage budgétaire sur l'économie américaine, il pourrait s'élever à 24 milliards de dollars, selon l'agence Standard & Poor's.

Certains titres ont tiré le Dow Jones vers le bas, surtout celui du groupe informatique américain IBM, qui a publié des résultats trimestriels décevants la veille après la clôture.

"C'est l'une des principales capitalisations boursières américaines", a rappelé Peter Cardillo.

Le marché obligataire a nettement progressé. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans reculait à 2,587% contre 2,671% mercredi soir et celui à 30 ans à 3,657% contre 3,724% la veille.

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