L'or et le pétrole chutent, plombés par la croissance décevante de la Chine

Publié le 15/04/2013 à 07:24, mis à jour le 15/04/2013 à 07:42

L'or et le pétrole chutent, plombés par la croissance décevante de la Chine

Publié le 15/04/2013 à 07:24, mis à jour le 15/04/2013 à 07:42

Par lesaffaires.com

Photo: Bloomberg

Les matières premières poursuivent leur glissade lundi, plombées par des données plus faibles que prévu de la croissance en Chine.

Après avoir cédé plus de 4% vendredi, l’once d’or recule de 92$ US à 1408$ US, son plus bas depuis le 15 mars 2011.

Le métal jaune est tombé dans un marché baissier la semaine dernière, après avoir reculé de 17% en 2013.

Certains membres de la banque centrale des États-Unis considèrent qu’il est temps de diminuer les montants consacrés aux rachats d’obligations visant à stimuler la croissance économique du pays.

La semaine dernière, Goldamn Sachs a alerté les investisseurs que le vent tourne en défaveur du métal précieux et qu’il est temps de vendre.

Dominique Beauchamp analyse la désescalade du prix de l'or. Llisez son blogue L'or chute, quel signal doit-on y voir?

L’or n’est pas la seule matière première à fléchir. Selon Bloomberg, un indice représentant l’ensemble des ressources naturelles se trouve à son plus bas en neuf mois.

Le pétrole à un creux de quatre mois

La Chine a contribué à semeder des doutes quant aux espoirs de reprise mondiale annonçant lundi un ralentissement de sa croissance à 7,7% en rythme annuel au premier trimestre, un résultat inférieur aux attentes des analystes. Ceux-ci tablaient sur une croissance de 8%. Lisez l'article Chine: une croissance plus faible que prévu révèle la fragilité de la reprise

Le prix du baril de pétrole affiche aussi un net recul. Il perd 2,7% ou 2,44$ US à 88,80$ US. Il est à son plus bas en plus de quatre mois.

Des chiffres plus mauvais qu'attendu en provenance de Chine (...) ont alimenté des inquiétudes sur la demande" mondiale d'or noir, et notamment du deuxième plus gros consommateur au monde qu'est le géant asiatique, ce qui pesait sur les cours, commentaient les analystes de Commerzbank.

Les prix du pétrole avaient déjà fini la semaine dernière sur une forte baisse, pénalisés par des indicateurs américains sur les ventes de détail et la confiance des consommateurs décevants, notait David Hufton, analyste chez PVM

«La demande des deux plus gros consommateurs de pétrole est actuellement plus faible qu'anticipé», relevait-on chez Commerzbank.

La semaine dernière, les cours avaient déjà été mis sous pression par des inquiétudes sur la demande de pétrole dans le monde mais surtout en Europe, après la révision à la baisse des prévisions pour la demande de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) et de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).

En outre, un léger renchérissement du billet vert rendait moins attractifs les achats de matières premières libellées en dollar, comme le pétrole, pour les investisseurs munis d'autres devises.

Lisez Sur LesAffaires.com cette semaine, où Yannick Clérouin analyse les principaux événements en Bourse au cours des prochaines séances

Avec AFP

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