Bourses: l'Ukraine fait flancher les indices, Osisko prend 6%

Publié le 03/03/2014 à 10:07

Bourses: l'Ukraine fait flancher les indices, Osisko prend 6%

Publié le 03/03/2014 à 10:07

Photo: Shutterstock

Wall Street s'affiche nettement dans le rouge lundi, minée par la situation en Ukraine. Au Canada, la Bourse de Toronto s'est mise à reculer dans la foulée des bourses nord-américaines.

Vers 11h50, malgré une hausse de 1,51% du secteur des matériaux, le S&P/TSX perd 7 points, ou 0,05%, minée par Wall Street. Les titres aurifères suivent l'or, qui grimpe, soulevé par la crise en Ukraine.

Osisko, qui gagne du temps pour trouver une meilleure offre que celle de Goldcorp., monte de 42 cents, ou 5,96%, à 7,47$.

L'action de Magna avance de 3,80$, ou 3,86%, à 102,37$. Lisez: Le bénéfice de Magna deux fois supérieur aux attentes

Au sud de la frontière, Wall Street recule nettement lundi matin, plombée par la vague d'angoisse saisissant les marchés financiers mondiaux face à la menace d'une escalade des tensions armées entre la Russie et l'Ukraine: le Dow Jones lâche 0,74% et le Nasdaq perd 0,66%.

Le Dow Jones Industrial Average recule de 121 points, à 16 200 points et le Nasdaq, à dominante technologique, perd 28 points à 4 280 points.

L'indice Standard & Poor's 500, abandonne 0,55% (-10 points) à 1 849 points.

La Bourse de New York avait terminé le mois de février sur une note hésitante vendredi, mais l'indice S&P 500, très suivi par les investisseurs, s'était hissé à un nouveau sommet historique, à 1 859 points. Le Dow Jones Industrial Average s'était apprécié de 0,30%, à 16 322 points, mais le Nasdaq avait cédé 0,25%, à 4 308 points.

L'euphorie du nouveau record atteint vendredi par la place financière new-yorkaise a été d'emblée «douchée à l'ouverture par l'émoi provoqué par l'escalade des tensions au cours du weekend entre la Russie et l'Ukraine», ont relevé les analystes de la maison de courtage Charles Schwab.

Craignant l'impact financier d'une intervention militaire russe en Ukraine et des représailles économiques des Occidentaux, les investisseurs perdaient à Wall Street, comme sur les autres places financières mondiales, leur appétit pour l'achat d'actions, un investissement jugé risqué.

«Un nouvel élément d'incertitude a été introduit sur les marchés financiers», a commenté Patrick O Hare, de Briefing.com.

Certains opérateurs tentaient cependant de se convaincre que le mouvement de panique ne parviendrait pas à traverser l'Atlantique: «si c'est une mauvaise nouvelle pour les marchés, c'est surtout une mauvaise nouvelle pour les marchés européens», a estimé Gregori Volokhine, gérant de Meeschaert USA.

Pour Nigel Green, qui dirige le cabinet de conseil en investissement deVere Group, la crise ukrainienne est «un phénomène de court-terme» pour les marchés qui ne fait pas craindre «une nouvelle récession mondiale».

Très écouté par les autres investisseurs, le milliardaire américain Warren Buffett a quant à lui réaffirmé lundi matin sur la chaîne d'information financière CNBC que l'investissement en actions restait un bon choix pour les gérants en temps de conflit. «Les actions ont pris de la valeur pendant la Seconde guerre mondiale», a-t-il affirmé.

Les opérateurs digéraient également l'annonce d'une hausse surprise des dépenses des ménages aux Etats-Unis en janvier.

Le marché obligataire progressait. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans reculait à 2,628% contre 2,658% vendredi soir et celui à 30 ans à 3,568% contre 3,592% à la précédente clôture.

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