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Wall Street a terminé en légère hausse mardi grâce à de bons indicateurs économiques.

À Toronto, le S&P/TSX a cédé 15 points, ou 0,1%, à 14 999 points.

À New York, le S&P 500 a avancé de 3 points, ou de 0,13%, à 2 204 points.

Le Dow Jones a progressé de 23 points, ou de 0,12%, à 19 121 points.

Le Nasdaq ss'est apprécié de 11 points, ou de 0,21%, à 5 379 points.

Parmi les titres en action, la Banque Scotia (Tor., BNS) a dévoilé un bénéfice ajusté de 1,58$ par action à son quatrième trimestre, comparativement à 1,55$ l’action à la même période il y a un an. Les analystes tablaient en moyenne sur un bénéfice de 1,52$ par action, selon Thomson Reuters. Les titres de Banque Scotia et de BMO (Tor., BMO) ont touché un sommet annuel.

Irene Nattel, de RBC Marchés des capitaux, présente ses prévisions de résultats du troisième trimestre de Dollarama (Tor., DOL), attendus le 7 décembre. Elle anticipe un bénéfice de 0,87$ par action, en hausse de 12% par rapport à l’an dernier. Les ventes comparables, une mesure clé de la performance des détaillants, devraient avoir progressé de 6%. L’analyste réitère sa recommandation de surperformance pour le titre et sa cible de 122$.

Alan Ridgeway, de Banque Scotia, se penche sur ProMetic Sciences de la Vie (Tor., PLI) après que le titre de la biotech eut reculé d’environ 20% depuis sa journée des investisseurs il y a une semaine. L’analyste croit que la direction de la société a alimenté les craintes concernant sa situation financière. Elle dit disposer des fonds pour financer ses activités pour les 12 prochains mois, ce qui laisse planer une nouvelle émission d’actions. L’analyste juge le titre sous-évalué et réitère sa recommandation de surperformance pour le titre ainsi que sa cible de 5$.

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Adam Shine, de la Financière Banque Nationale, réste neutre et maintient sa cible de 5$ pour le titre du spécialiste des enveloppes et des emballages Supremex (Tor., SXP). L’entreprise montréalaise a annoncé l’acquisition d'une société montréalaise, Durabox Paper, spécialisée dans la fabrication d’emballages pour aliments spécialisés en papier ondulé incluant les boîtes à pizza, les boîtes à viande et autres produits en papier ondulé découpés à l’emporte-pièce.

De bons indicateurs

«Les investisseurs ne sont pas encore prêts à encaisser massivement les profits engrangés dans les secteurs qui ont flambé depuis l'élection de Donald Trump», a jugé Michael James de Wedbush Securities.

Les prises de bénéfices, qui se matérialisent par la revente des titres ayant monté, ont comme effet mécanique de mettre un terme à la hausse. 

Mardi, cet état d'esprit était encouragé par de bons indicateurs économiques aux États-Unis avec notamment un bond du moral des ménages en novembre, selon l'indice Conference Board.

«Il n'est pas clair si cette hausse reflète le soulagement de voir (la campagne) se terminer ou la joie des supporters de M. Trump, mais ce qui compte c'est que l'indice est au plus haut depuis juillet 2007», a indiqué Ian Sheperdson, de Pantheon, dans une note.

Selon une nouvelle estimation, la croissance économique aux États-Unis a accéléré plus fort que prévu au troisième trimestre, atteignant 3,2% en rythme annualisé, grâce à un dynamisme de la consommation. 

«Les chiffres renforcent l'impression que la tendance de la croissance reste suffisamment forte pour que le marché du travail continue de s'améliorer», a jugé Jim O'Sullivan de HFE dans une note.

Au delà des chiffres, la hausse de la Bourse de New York était alimentée par la volonté de certains gestionnaires de portefeuilles de rattraper le retard qu'ils peuvent avoir sur les indices d'ici la fin de l'année, a rapporté Michael James. 

Dans ce contexte, le fort recul des cours du pétrole à la veille d'un sommet de l'OPEP, s'il avait l'attention des investisseurs, a eu un impact limité au secteur de l'énergie.

«Il semble que l'on ait abandonné la corrélation entre prix du pétrole et marchés d'actions», a jugé Jack Ablin de BMO Private Bank.

«Si les prix du pétrole étaient dictés par la demande, des prix plus élevés suggéreraient une croissance plus importante mais comme là il s'agit d'une réunion de l'OPEP et que c'est donc l'offre qui dicte la tendance, ce serait plus considéré comme une taxe», a-t-il développé.

Le marché obligataire avançait. En fin d'après-midi, le rendement des bons du Trésor à 10 ans baissait à 2,298%, contre 2,311% lundi, et celui des bons à 30 ans à 2,951%, contre 2,973% précédemment.