Les marchés nord-américains oscillaient entre pertes et profits jeudi à la mi-séance.
À la Bourse de Toronto, le S&P/TSX avançait de 0,62%, ou 77,14 points à 12 489 points peu après-midi. Pendant ce temps, à New York, e Dow Jones cédait 0,13% tandis que le Nasdaq s'adjugeait 0,36%.
L'indice vedette Dow Jones Industrial Average lâchait 19,65 points à 15.451,02 points et le Nasdaq, à dominante technologique, avançait de 13,26 points à 3.667,27 points.
L'indice élargi Standard & Poor's 500 s'appréciait de 0,10% (+1,62 point) à 1.692,53 points.
Après avoir atteint de nouveaux sommets la semaine dernière, la place financière new-yorkaise s'est affichée dans le rouge au cours des trois dernières journées. Elle peinait jeudi à trouver un élément lui permettant de reprendre sa course aux records.
"Les indicateurs macroéconomiques ne suffisent pas faire bouger le marché, la séance est surtout marquée par la trajectoire de quelques titres particuliers", selon Alan Skrainka, de Cornerstone Wealth Management.
L'optimisme des investisseurs avait pourtant dans un premier temps été alimenté par de très bons chiffres publiés par Pékin: la Chine, deuxième économie mondiale, a fait état jeudi matin d'un net rebond de ses échanges commerciaux en juillet, après plusieurs mois de baisse de ses importations et de ralentissement de ses exportations.
Autre indicateur de bon augure: les nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis ont légèrement augmenté la semaine dernière, mais moins que ce à quoi s'attendaient les analystes.
L'annonce d'une hausse plus forte que prévu de ses ventes mensuelles par le géant de la restauration rapide McDonald's, considéré comme un indicateur de la vigueur de la consommation américaine, était aussi une bonne nouvelle pour le marché, selon les analystes de Charles Schwab. L'action du groupe lâchait toutefois 0,47% à 97,86 dollars.
Par ailleurs, "il n'y a aucune intervention (jeudi) de responsables de la Fed (la banque centrale américaine), ce qui est en soi une bonne nouvelle au vu du récent regain d'inquiétudes liées au ralentissement" des mesures de soutien à l'économie de l'institution, ont remarqué les analystes de Briefing.com.
Mais la possibilité d'un resserrement prochain de la politique monétaire américaine "continue de planer sur les marchés", selon M. Skrainka.
JPMorgan pèse sur le Dow Jones
Sur le front des valeurs, le spécialiste des bons plans sur internet Groupon bondissait de 26,54% à 11,03 dollars. Le groupe a fait état mercredi soir d'un chiffre d'affaires supérieur aux attentes et a confirmé Eric Lefkofsky au poste de directeur général, une fonction qu'il occupait à titre intérimaire depuis l'éviction du co-fondateur Andrew Mason en février.
Les chiffres du constructeur de voitures électriques haut-de-gamme Tesla Motors ont aussi dépassé les prévisions, ravissant le marché (+15,99% à 155,70 dollars).
