Bourse: pertes importantes à New York et Toronto

Publié le 06/05/2014 à 17:05

Bourse: pertes importantes à New York et Toronto

Publié le 06/05/2014 à 17:05

Hantées par la situation en Ukraine, les Bourses nord-américaines ont nettement reculé aujourd’hui.

À Toronto, l’indice S&P/TSX a lâché 84,74 points (-0,58%) pour terminer la séance à 14 612,29 points. Les pertes ont particulièrement été éprouvantes en encore une fois dans les secteurs des mines et métaux ainsi que les technologies de l’information.

En plus de subir l’influence des tensions en Ukraine, Wall Street a été affecté par la plombé du secteur des technologies, lui-même emporté par la déconfiture du titre de Twitter. Le Dow Jones a lâché 0,78% et le Nasdaq 1,38%.

Selon les résultats à la clôture, le Dow Jones Industrial Average s'est déprécié de 129,53 points à 16 401,02 points et le Nasdaq, à dominante technologique, a chuté de 57,30 points à 4 080,76 points.

L'indice élargi Standard & Poor's 500 s'est déprécié de 0,90% ou 16,94 points, à 1 867,72 points.

Après avoir commencé la séance en légère baisse, les indices se sont enfoncés dans le rouge, à la suite du plongeon du réseau social Twitter, qui a fini au plus bas niveau de son histoire.

Plombé par l'arrivée à expiration d'une interdiction de vente de titres imposée à ses salariés et dirigeants depuis son entrée en Bourse en novembre, le titre s'est enfoncé de presque 18% sur la séance.

"Je n'ai jamais vu un tel massacre", a fait valoir Gregori Volokhine, de Meeschaert Financial Services. Quelque "20% de baisse pour une expiration d'interdiction, c'est énorme", a jugé le gérant de portefeuilles.

Dans son sillage, les réseaux Facebook et LinkedIn ont dégringolé respectivement de 4,39% et 5,69%, tout comme le géant du commerce en ligne Amazon (-4,09%), le constructeur de voitures électriques Tesla Motors (-4,31%) dollars, la radio en ligne Pandora Media décrochant de 8,94%.

"Twitter, c'est aussi un test. Si les employés vendent le premier jour" de la libération des actions, "cela montre qu'il y a une défiance à l'intérieur de la société" sur sa valorisation, a estimé M. Volokhine. "C'est vraiment voter avec ses pieds".

Cette contre-performance spectaculaire a de nouveau ramené au premier plan les doutes des investisseurs sur la valeur réelle des entreprises "tech" à forte croissance et à la grande visibilité.

"Et toute inquiétude externe, sur l'Ukraine par exemple, est un prétexte tout trouvé pour les investisseurs désireux de se détacher" de leurs titres, a souligné Michael James, de Wedbush Securities.

Des dizaines de personnes ont péri depuis vendredi en Ukraine, emportées par la spirale de violences séparatistes qui a saisi le pays.

Dans ce contexte, le "regain d'activité dans les fusions-acquisitions", en référence notamment à l'acquisition de la division santé grand public du laboratoire Merck à l'allemand Bayer n'est pas parvenue "à occulter les inquiétudes persistantes suscitées par les tensions géopolitiques", ont noté les experts de Charles Schwab.

Sur le plan des indicateurs, le déficit commercial des États-unis s'est réduit en mars sous l'effet d'une montée en puissance des exportations, mettant fin à trois mois consécutifs d'aggravation. Mais la baisse reste légèrement inférieure à celle envisagée par les analystes.

Le marché obligataire a progressé. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans a reculé à 2,595% contre 2,611% lundi soir et celui à 30 ans à 3,381% contre 3,408% à la précédente clôture.

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