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Wall Street termine sur une note contrastée, déçue de l'économie mais satisfaite des propos de la Réserve fédérale.
À Toronto, le S&P/TSX a perdu 71,86 points, ou 0,47%, à 15 212,75 points. Le secteur de l'énergie a reculé de 1,74% et celui des financières s'est déprécié de 0,85%, alors que les matériaux ont globalement progressé de 1,72%. Le dollar canadien a clôturé à 80,53 cents US, en baisse de 0,28 cent US.
À New York, l'indice élargi S&P 500, qui avait battu un record lors de la précédente séance, n'a quasiment pas bougé, reculant de 0,03%, ou de 0,66 point, à 2 099,68 points.
L'indice vedette Dow Jones a cédé 17,73 points, ou 0,1%, à 18 029,85 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, a gagné 7,10 points, ou 0,14%, à 4 906,36 points, continuant à évoluer à des niveaux sans précédents en quinze ans.
À New York, le prix du baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en mars a perdu 1,39 dollar à 52,14 dollars, interrompant ainsi trois séances consécutives de hausse.
À Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour avril, le plus actif, a fini à 60,53 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en baisse de deux dollars par rapport à sa clôture de mardi.
L'or a grimpé de 2,30$, ou 0,19%, à 1 210,90$US.
Rona continue de monter
Parmi les titres en action mercredi, Rona (Tor., RON) conserve son élan. Le titre 1 pris 1,44% à 14,13$. Le détaillant a dévoilé hier des résultats meilleurs que prévu, grâce à une croissance de 6% de ses ventes comparables. Ses revenus annuels ont progressé pour la première fois en huit ans.
Suncor (Tor,. SU) a cédé 1,69%, même si la société attire de grands investisseurs. Lisez le texte de Bernard Mooney Ce que les meilleurs achètent.
Western Forest Products (Tor., WEF) a reculé de 4,21%, tandis que les mises en chantier aux États-Unis ont chuté en janvier.
Les commentaires de la Fed bien accueillis
«Aujourd'hui, la principale actualité, c'était la publication des minutes de la Fed, qui laissaient dans l'ensemble entendre que ses taux d'intérêt resteraient à un bas niveau» au cours des prochains mois, a résumé Alan Skrainka, de Cornerstone Wealth Management.
Selon le compte-rendu de sa dernière réunion de politique monétaire, fin janvier, de nombreux membres de la Fed se sont montrés «enclins» à conserver «plus longtemps» les taux d'intérêt proches de zéro alors que l'inflation reste faible.
Après la publication de ces débats, deux heures avant la fin de la séance, les indices ont tenté de se redresser mais se sont vite affaissés, car «rien n'était vraiment inattendu» dans ce document, selon Alan Skrainka.
En revanche, le marché obligataire, déjà en hausse en début de séance, a accéléré. En fin d'après-midi, le rendement des bons du Trésor à 10 ans baissait à 2,080% contre 2,144% mardi soir, et celui à 30 ans à 2,704%, contre 2,734% précédemment.
Face à l'inflation, l'attitude de la Fed était particulièrement surveillée après l'annonce d'une chute sans précédent des prix à la production aux États-Unis en janvier.
Parmi les autres indicateurs décevants du jour, qui concernaient tous le mois dernier, la production industrielle a enregistré un rebond moindre que prévu, et les mises en chantier ont reculé.
«Depuis quelques semaines, les chiffres américains sont assez décevants, alors que les données sur les économies européennes sont supérieures aux attentes», a souligné Jack Ablin, de BMO Private Bank. «On dirait que l'on commence à voir les effets négatifs de la force du dollar sur l'économie américaine, et les avantages de la faiblesse de l'euro en Europe.»
Enfin, les investisseurs surveillent l'évolution de la situation en Grèce, qui devrait demander jeudi une prolongation du prêt international dont elle bénéficie. Cela «pourrait conduire à un nouvel accord sur sa dette avec ses partenaires de la zone euro», pour les experts de la maison de courtage Charles Schwab.
