La Banque TD touche un plus haut annuel. Photo: Bloomberg
La création d’emplois a beau avoir été plus faible que prévu aux États-Unis en septembre, les investisseurs y voient un élément positif: la Réserve fédérale américaine devra continuer de soutenir l’économie.
Vers 10h05, l’indice S&P/TSX avance de 0,7% ou 99 points à 13 186. À Wall Street, le S&P 500 poursuit sa marche vers les records, progressant de 0,36% ou 6 points à 1750. Le Dow Jones gagne 0,6% ou 93 points à 15485, tandis que le Nasdaq prend 22 points ou 0,5% à 3942.
L’or s’adjuge 0,9% ou 12,10$US à 1327$US.
Plusieurs sociétés québécoises touchent de nouveaux sommets historiques. Alimentation Couche-Tard prend 1,5% à 71,20$, tandis que Dollarama s’élève de 0,73% à 88,38$. Bombardier gagne 1,3% à 5,37$, tout près de son sommet de 5,39$ touché en séance lundi.
Les titres bancaires sont aussi en forme. La TD touche un plus haut à 93,36$, en hausse de 0,5%. La Banque Laurentienne se négocie aussi à son plus haut de l'année, même si elle a entrepris récemment une importante restructuration de ses activités.
Groupe CVTech gagne 0,05$ ou 4,5% à 1,15$, après avoir annoncé de nouveaux contrats dont la valeur totalise près de 46M$.
Les données sur l’emploi de septembre, retardées en raison de la paralysie du gouvernement américain, montrent que le marché américain continue de s’améliorer très lentement. Le solde net des créations d'emplois a été inférieur aux attentes. Ils s'est établi à 148000, en chute libre de 23,3% par rapport à août, indique le ministère.
Wall Street avait achevé la séance sans direction lundi, les investisseurs adoptant une position attentiste avant le rapport sur l'emploi: le Dow Jones s'était érodé de 0,05% à 15.392,20 points alors que l'indice à dominante technologique Nasdaq avait pris 0,15% à 3.920,05 points.
"Malgré une hausse moins forte que prévu des créations d'emplois en septembre, les marchés des actions américaines grimpaient en début d'échanges, suggérant des attentes d'autant plus vives quant à une poursuite des rachats d'actifs de la Réserve fédérale (Fed) à leur rythme actuel", signalaient les analystes du cabinet Charles Schwab.
La Fed achète actuellement pour 85 milliards de dollars par mois d'actifs financiers dans le but de soutenir la reprise, une affluence de liquidités qui dope la Bourse depuis le début de l'année. Elle fait de la baisse substantielle du chômage un critère-clé pour durcir sa politique.
Or, selon les chiffres officiels publiés mardi, le taux de chômage aux États-Unis a connu une baisse en septembre, passant de 7,3% à 7,2%, mais les créations d'emplois ont déçu en reculant fortement par rapport au mois précédent.
Elles se sont établies à 148.000, en chute de 23,3% par rapport à août, alors que les analystes tablaient sur 183.000.
Par ailleurs, "la saison des résultats a continué avec Netflix et Texas Instruments", rappelaient les analystes de Schaeffer's investment Research.
Netflix a publié des résultats meilleurs qu'attendu lundi après la clôture physique de Wall Street, tandis que le groupe de composants électroniques a déçu.
La liste des sociétés ayant publié leurs résultats était longue mardi, du chimiste DuPont à la compagnie Delta Airlines en passant par le groupe de défense Lockheed Martin.
