Les Bourses nord-américaines affichent une faible variation vendredi à l’ouverture, tandis que l’indice phare de Wall Street, le S&P 500, se dirige vers sa plus importante perte mensuelle depuis mai 2012.
Vers 9h50, l’indice S&P/TSX perd 19 points ou 0,16% à 12684. À New York, le S&P 500 ajoute 1,3 point ou 0,08% à 1639, le Nasdaq 0,1 point à 3620, mais le Dow Jones cède 1,6 point à 14 839.
Sur le front économique américain, les dépenses des ménages et leurs revenus ont tous les deux progressé de 0,1% en juillet, marquant une décélération par rapport au mois précédent.
Au Canada, la croissance de l’économie a ralenti au deuxième trimestre. Le produit intérieur brut a progressé de 1,7% en rythme annualisé, comparativement à 2,5% au premier trimestre.
Parmi les titres en action, Alimentation Couche-Tard bondit de 6% à 60,99$, après avoir dévoilé des résultats nettement supérieurs aux prévisions et, en prime, relevé son dividende trimestriel. Le titre.
L’action de Bombardier avance pour sa part de 1,2% à 4,79$. L’avionneur montréalais a reçu l’aval de Transports Canada pour réaliser le vol inaugural de la CSeries.
Intervention militaire en Syrie
Wall Street avait terminé dans le vert jeudi, soutenue par de bons chiffres sur la croissance et l'emploi aux Etats-Unis et par un apaisement des craintes liées à la situation en Syrie: le Dow Jones avait gagné 0,11% à 14840 points à 3620 points.
Les indices «tentent de terminer sur une hausse hebdomadaire pour la troisième semaine consécutive» dans un marché où «es volumes risquent d'être plus faibles que d'habitude avant ce week-end de trois jours», les Américains célébrant lundi le Labor Day, ont remarqué les analystes de Charles Schwab.
Les inquiétudes liées à une éventuelle intervention militaire emmenée par les Etats-Unis contre la Syrie ont continué à s'apaiser au vu du refus d'autres puissances mondiales, notamment la Grande-Bretagne, d'y participer.
ais le rejet par le Parlement britannique d'une action militaire «n'a pas éloigné tous les risques liés à la Syrie», a remarqué Patrick O'Hare de Briefing.com.
Au contraire «certains experts politiques suggèrent que cela pourrait forcer les Etats-Unis à mener une action rapidement ne serait-ce que pour sauvegarder leur crédibilité», a-t-il ajouté. «La simple idée qu'une frappe pourrait être lancée ce week-end incite de nombreux acteurs du marché à rester en retrait.»
