Bourse: journée magique pour Air Canada

Publié le 07/08/2013 à 16:55, mis à jour le 07/08/2013 à 16:57

Bourse: journée magique pour Air Canada

Publié le 07/08/2013 à 16:55, mis à jour le 07/08/2013 à 16:57

Les actions d'Air Canada se sont envolées aujourd’hui après que le transporteur eut annoncé les meilleurs revenus de son histoire pour un deuxième trimestre. L’entreprise a aussi amélioré son bénéfice d'exploitation en réduisant avec succès ses coûts d’exploitation.

Le titre de la société aérienne montréalaise valait 2,65 $, en hausse de 53 cents, soit 25 pour cent par rapport à son précédent cours de clôture.

Les principaux indices nord-américaines étaient quant à eux encore dans le rouge aujourd’hui, toujours sous l’influence des spéculations sur la politique monétaire aux Etats-Unis.

À Toronto, l’indice S&P/TSX a largué 56 points (-90,45%) pour terminer la séance à 12 412 points

À New York, le Dow Jones a lâché 0,31% et le Nasdaq 0,32%.

Selon les résultats définitifs à la clôture, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average a perdu 48,07 points à 15.470,67 points et le Nasdaq, à dominante technologique, 11,76 points à 3.654,01 points.

L'indice élargi Standard & Poor's 500 a reculé de 0,38% (-6,46 points) à 1.690,91 points.

"Le marché fait une pause", selon Art Hogan de Lazard Capital Markets. "La semaine dernière a été riche en éléments susceptibles de faire bouger le marché, que ce soit des indicateurs ou des résultats d'entreprises. Cette semaine on a juste quelques discours de membres de la banque centrale américaine et les chiffres hebdomadaires sur l'emploi américain demain matin à se mettre sous la dent."

Faute d'informations incitant les courtiers à s'engager franchement sur le marché, ces derniers "digèrent les gains engendrés la semaine dernière quand les indices ont grimpé à des sommets historiques".

Le S&P 500 en particulier, le plus regardé par les investisseurs, "a franchi à cette occasion le seuil symbolique des 1.700 points", a rappelé Sam Stovall de Standard Capital IQ. "Souvent, ce genre de passage sert de prétexte aux investisseurs pour engranger des profits", a ajouté le spécialiste.

Tout en reprenant leur souffle, les investisseurs s'inquiètent aussi "du moment où la Fed commencera à ralentir le rythme de ses rachats d'actifs", ont souligné les analystes de Schaeffer's Investment Research.

Pour stimuler l'économie et influer sur les taux à la baisse, la Fed injecte notamment chaque mois sur les marchés financiers quelque 85 milliards de dollars en rachetant des bons du Trésor et des titres hypothécaires.

Trois responsables de la banque centrale des Etats-Unis ont suggéré cette semaine que l'institution pourrait mettre un frein à ce programme dès septembre si les données économiques continuaient de s'améliorer.

Les investisseurs ont été particulièrement surpris que le président de l'antenne locale de la Fed de Chicago, Charles Evans, réputé être l'un des membres les plus prudents de l'institution, soit aussi sur cette ligne.

Sandra Pianalto, présidente de l'antenne de Cleveland de la Réserve fédérale (Fed), a pour sa part estimé mercredi que le chômage demeurait "préoccupant" aux Etats-Unis et qu'une politique monétaire ultra-accommodante était "encore nécessaire".

Mais pour M. Hogan, "les investisseurs se sont faits à l'idée que la Fed va ralentir ses mesures de soutien" et "la question n'est plus si et quand mais de combien".

Le marché obligataire a terminé en hausse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a reculé à 2,600% contre 2,642% mardi soir, et celui à 30 ans à 3,686% contre 3,732% la veille.

 

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