Bourse: Toronto perd plus de 100 points dans une séance à l'image de son année 2015

Publié le 31/12/2015 à 10:38, mis à jour le 31/12/2015 à 17:01

Bourse: Toronto perd plus de 100 points dans une séance à l'image de son année 2015

Publié le 31/12/2015 à 10:38, mis à jour le 31/12/2015 à 17:01

Les marchés boursiers nord-américains ont connu une séance difficile pour terminer l'année.

À Toronto, le S&P/TSX a perdu 132,34 points, ou 1,01%, à 13 009,95 points;

Le dollar canadien a monté légèrement, à 72,25 cents américains;

À New York, le S&P 500 a reculé de 19,42 points, ou de 0,94%, à 2 043,94 points;

Le Dow Jones a largué 178,84 points, ou 1,02%, à 17 425,03 points;

Le Nasdaq a cédé 58,44 points, ou 1,15%, à 5 007,41 points;

Dure année pour le pétrole

Le cours du baril de pétrole (WTI) pour livraison en février a gagné 44 cents à 37,04 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

À Londres le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison à même échéance a gagné 82 cents à 37,28, sur l'Intercontinental Exchange (ICE), se hissant de nouveau au dessus du WTI pour la première fois depuis dix jours.

Sur la semaine le prix du contrat de référence du WTI a baissé de 2,78%, mais il accuse une chute de 30,47% sur l'ensemble de l'année.

Quant au Brent, il a baissé de 1,61% sur la semaine, mais de 34,97% sur l'année.

La pire année du Dow Jones depuis 2008, le TSX perd 11%

Wall Street a finit 2015 avec des résultats mitigés, la déprime des matières premières, en particulier, ayant pesé sur le Dow Jones alors que le Nasdaq a bénéficié des performances de stars de la technologie.

À Toronto, le S&P/TSX a connu une dure année, perdant plus de 1 600 points, soit environ 11% de sa valeur.

Selon des résultats définitifs, l'indice vedette Dow Jones a cédé sur l'année 2,23% à 17 425,03 points, sa première baisse depuis la crise financière de 2008.

Le Nasdaq en revanche a gagné 5,73% à 5 007,41 points.

Particulièrement suivi par les investisseurs, l'indice élargi S&P 500 a reculé de juste 0,73% à 2 043,94 points.

C'est la plus mauvaise année boursière aux États-Unis depuis 2008, quand le Dow Jones avait dégringolé de 33,84%, le S&P 500 de 38,49% et le Nasdaq de 40,54%, et elle contraste avec les progressions à deux chiffres du S&P 500 et du Nasdaq ces trois dernières années.

«Il y a plus de motivation pour vendre en fin d'année que pour acheter», a souligné Jack Ablin, chez BMO Private Bank, appelant toutefois à ne pas surinterpréter une baisse provoquée notamment par des ajustements de portefeuilles motivés notamment par des considérations fiscales.

«Tout le monde est d'humeur à se dépêcher d'arriver à la cloche de clôture pour qu'on puisse en finir avec un 2015 tout à fait médiocre et profiter d'un week-end de trois jours, sans prêter trop d'attention à la hausse enregistrée mardi ni au recul d'hier qui se poursuit aujourd'hui», avait expliqué en séance Michael James, chez Wedbush Securities.

Pour la seule journée de jeudi, le marché devait encore tenir compte d'une actualité médiocre, avec une hausse plus forte que prévu des demandes hebdomadaires d'allocations chômage. 

Pour couronner le tout, l'index des directeur d'achat de la région de Chicago, à 42,9, s'est avéré bien pire que prévu, au plus bas depuis juillet 2009.

En revanche le marché du pétrole, après une ouverture en baisse, a amorcé un petit rebond, sans effacer toutefois une chute de plus de 30% sur un an des contrats de référence du WTI et du Brent.

Le marché obligataire s'est inscrit en hausse sur la journée, le rendement des bons du Trésor à dix ans s'affichant à 2,269% contre 2,293% mercredi soir, et celui des bons à 30 ans à 3,016% contre 3,034% la veille.

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