Wall Street décline après les données sur l’emploi. Les hausses de salaires des travailleurs pourraient donner des encouragements pour un autre relèvement du taux directeur par la Réserve fédérale (Fed).
Voici les résultats des principaux indices à la fermeture des marchés :
À Toronto, le S&P/TSX s'est délesté de 10 points, ou 0,08%, à 12 764 points;
Le dollar canadien a retraité de 0,99% à 72 cents américains;
À New York, le S&P 500 a échappé 35 points, ou 1,85%, à 1880 points;
Le Dow Jones a reculé de 211 points, ou 1,29%, à 16 204 points;
Le Nasdaq a perdu 146 points, ou 3,25%, à 4363 points;
L’or a gagné de 1,39% à 1173 $US;
Le pétrole s'est déprécié de 2,27% à 31 $US.
Wall Street se replie après « des chiffres mitigés sur l'emploi pour janvier, qui comprennent une nette déception sur les embauches, mais une hausse supérieure aux attentes des salaires », ont mis en avant les experts de la maison de courtage Charles Schwab, estimant que ces statistiques allaient « alimenter les incertitudes quant aux futures hausses des taux de la Réserve fédérale (Fed) ».
Plusieurs responsables de la banque centrale américaine, qui avait relevé ses taux en décembre pour la première fois depuis 2006, ont multiplié cette semaine les déclarations prudentes quant au rythme que prendra le retrait de son soutien à l'économie cette année.
Or, les observateurs semblaient hésiter vendredi à l'ouverture de la Bourse sur la lecture que la Fed pourrait donner des chiffres publiés par le département du Travail, qui a à la fois annoncé une chute des créations d'emplois et un recul du taux de chômage, au plus bas en huit ans.
Ce rapport « risque d'accentuer encore la difficulté du marché à choisir une direction », a reconnu Patrick O'Hare, de Briefing.
Parmi les éléments préoccupants de ces chiffres, il notait que la part des chômeurs de longue durée avait augmenté chez les demandeurs d'emploi et que beaucoup d'Américains continuaient à travailler à temps partiel faute de mieux.
« On ne peut pas dire que le marché se montre particulièrement prévisible en ce moment, vu qu'il est de plus en plus sujet à des retournements rapides », a conclu M. O'Hare, notant que ces fluctuations étaient souvent liées à celles du marché pétrolier.
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