Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mardi

Publié le 21/01/2020 à 06:55

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture mardi

Publié le 21/01/2020 à 06:55

(Photo: Rick Tap pour Unsplash)

La Bourse de New York semble vouloir ouvrir en baisse mardi, la prudence étant de mise entre la montée des inquiétudes liées à l'expansion en Chine d'un virus virus semblable au SRAS et l'attente de la réunion de la BCE jeudi.

Du côté des contrats à terme, le Dow Jones Industrial Average, l’indice vedette du parquet new-yorkais, est en baisse de 0,21% à 29 217 points. Toujours selon les contrats à terme, le Nasdaq, à forte coloration technologique, perd 0,42% à 9135,75 points. Le S&P500, quant à lui, recule de 0,32% à 3314,25 points.

Contexte

Les indices sont mal orientés «après un long week-end de trois jours pour les marchés américains» et «c'est la prise de bénéfice qui devrait être à l'honneur à deux jours de la première réunion de la BCE de l'année», ont souligné les experts de Mirabaud Securities Genève.

Selon eux, «les craintes sont aussi de mise après le début de propagation en Chine d'un nouveau virus coronarien d'une rare violence».

La Chine fait face à un quatrième mort, victime d'un mystérieux virus semblable au Sras et transmissible entre humains, alors que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) s'apprête à tenir une réunion d'urgence.

La décision de l'agence Moody's d'abaisser sa note à long terme pour Hong Kong, en critiquant le gouvernement pour sa gestion des mois de manifestations ajoutait à la morosité.

«En l'absence des marchés américains fermés pour la journée dédiée à Martin Luther King Day, les marchés européens ont connu une séance sans relief et fini en légère baisse», a noté pour sa part Michael Hewson, un analyste de CMC Markets.

«Même la décision de la France et des États-Unis d'attendre avant de lancer une potentielle guerre des tarifs douaniers (...) n'a pas suffi pour susciter un peu d'enthousiasme chez les investisseurs», a-t-il ajouté.

Paris a obtenu de poursuivre les négociations avec les Américains, selon une source diplomatique française qui a fait état lundi d'un accord entre Emmanuel Macron et Donald Trump pour prolonger «jusqu'à la fin de l'année» les discussions sur la taxation des géants du numérique, défendue par Paris mais qui fâche Washington.

La Banque du Japon (BoJ) a pour sa part maintenu mardi telle quelle sa politique monétaire ultra-accommodante, une décision sans surprise au vu de perspectives de croissance certes relevées mais de prévisions d'inflation abaissées et toujours très loin de son objectif de 2%.

À l’étranger

Les Bourses d'Asie ont fortement dévissé mardi, victimes d'inquiétudes liées à l'épidémie de pneumonie mystérieuse en Asie, après un nombre croissant de cas et plusieurs morts recensés en Chine.

Le fait que les autorités chinoises jugent désormais «avérée» la contagion entre humains a renforcé les craintes.

À Tokyo, à l'issue des échanges, l'indice Nikkei des 225 principales valeurs a perdu 0,91% à 23.864,56 points, tandis que l'indice élargi Topix a cédé 0,53%.

À Shanghai, l'indice composite a chuté de 1,41% et celui de Shenzhen a abandonné 1,28%.

La Chine a annoncé mardi qu'une quatrième personne avait succombé à un coronavirus inconnu qui provoque une pneumonie et peut se transmettre entre humains, alors que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) s'apprête à tenir une réunion d'urgence.

À Hong Kong, où l'indice Hang Seng est tombé de 2,81%, les investisseurs ont aussi réagi à l'abaissement de note par l'agence de notation Moody's qui critique le gouvernement pour sa gestion des mois de manifestations.

Par ailleurs, le Fonds monétaire international (FMI) a prévenu l'élite économique mondiale réunie à Davos que si la signature de l'accord commercial sino-américain était certes une bouffée d'oxygène, la reprise sera "poussive" et fragilisée par la persistance de risques géopolitiques.

Du côté japonais, la Banque centrale a fini mardi une réunion de deux jours qui s'est conclue sans surprise sur un statu quo monétaire et une légère révision positive des prévisions de croissance.

À l’agenda

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