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REVUES DES MARCHÉS. Les marchés mondiaux étaient principalement en hausse jeudi matin, au lendemain des sommets atteints par Wall Street quand la Réserve fédérale des États−Unis a annoncé qu’elle prévoit une réduction des taux d’intérêt cette année.
Les indices boursiers à 8h30
Le CAC 40 français avançait de 0,5% en début de séance en Europe, le DAX allemand s’améliorait de 0,8% et le FTSE 100 britannique bondissait de 1,2%.
À New York, avant l’ouverture des marchés, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles et l’indice élargi S&P 500 progressaient de 0,4%.
En Asie, le Nikkei 225 a grimpé de 2,0% à Tokyo pour atteindre un nouveau record, à 40 815,66 points. La bourse de Shanghai a cédé moins de 0,1% et le Hang Seng a bondi de 1,9% à Hong Kong. Sydney a été catapultée de 1,1% et Séoul de 2,4%.
À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole ajoutait 40 cents US à 81,67 $US le baril.
Le contexte
Les marchés ont été soulagés que les responsables de la Fed soient toujours aussi décidés à baisser trois fois les taux d’intérêt en 2024, en dépit des dernières données montrant la persistance de l’inflation.
«Il est évident que la Fed se concentre davantage sur la tendance générale à la désinflation» décrit Christophe Boucher, directeur des investissements d’ABN Amro IS.
En Europe, Londres s’envolait de 1,81% après la réunion de la Banque d’Angleterre. «Les choses évoluent dans la bonne direction», s’est félicité le gouverneur, Andrew Bailey en marge de la décision de garder les taux d’intérêt inchangés.
La Banque centrale suisse a surpris les marchés en ouvrant le bal des baisses de taux pour les banques centrales occidentales, et la Bourse de Zurich prenait 0,84%.
En revanche, l’humeur n’était pas aussi belle dans la zone euro: après une ouverture en nette hausse, dans le sillage des marchés américains, les indices se sont retournés, notamment après les indicateurs d’activité avancés PMI pour mars.
Si les chiffres agrégés sont en ligne, les données pour les deux principales économies de la zone euro, l’Allemagne et la France, ont été plus mauvaises qu’attendu. «La tendance qui est loin d’être encourageante pour l’avenir», a commenté Norman Liebke, économiste pour la Hamburg Commercial Bank (HCOB), cité dans le communiqué de S&P Global, qui a fait l’étude.
Sur le marché obligataire, le taux d’intérêt des emprunts des États-Unis à 10 ans atteignait 4,26% vers 09 h 30, se détendant par rapport à son niveau en début de semaine, à 4,32% en clôture lundi.
ArGEN-X fait le bonheur
La société belgo-néerlandaise de biotechnologies arGEN-X s’envolait de plus de 14% à Bruxelles jeudi, après que son concurrent japonais Chugai ont annoncé être déçu sur les performances de leur recherche pour la maladie neuromusculaire Myasthénie Grave. Le médicament de Argen-X, Vyvgart, a lui été autorisé fin 2022 aux États-Unis, où il a généré plus d’un milliard de dollar de ventes en 2023.
La Bourse belge prenait 2,51%.
Nouveau record pour l’or
Les annonces de la Fed ont propulsé le prix de l’or à un nouveau record historique à plus de 2 200 dollars américains ($US) l’once jeudi, une poussée encouragée par une baisse parallèle du dollar américain. L’once d’or valait encore 2 199,09 $US (+0,58%) vers 09 h 30.
Une baisse de taux est favorable à l’or qui ne génère pas de revenus, car elles rendent les autres placements moins attractifs.
Les prix du pétrole hésitaient: le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mai, abandonnait 0,24% à 85,74 $US. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, perdait 0,30% à 81,03 $US.
L’euro cédait 0,24% face au dollar, à 1,0896 $US pour un euro.
Le bitcoin prenait 0,51% à 67 420 $US.
