Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture lundi le 6 novembre

Publié le 06/11/2023 à 08:10, mis à jour le 06/11/2023 à 08:29

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture lundi le 6 novembre

Publié le 06/11/2023 à 08:10, mis à jour le 06/11/2023 à 08:29

(Photo: Getty Images)

REVUES DES MARCHÉS. Les bourses mondiales entament la semaine de manière contrastée lundi, après une semaine de hausse globale, alors qu'en Europe les signaux de détérioration de l'activité économique se multiplient.


Les indices boursiers à 7h30

Paris baissait de 0,43%, Londres de 0,11% tandis que Francfort reculait de 0,23%.

À Wall Street, les contrats à terme présageaient d'une légère hausse, avec des évolutions comprises entre entre 0,07% pour le Dow Jones et 0,21% pour le Nasdaq.

Les bourses asiatiques ont elles aussi surfé sur ce que les marchés perçoivent comme des signaux positifs: au Japon, l'indice Nikkei a terminé en forte hausse, s'adjugeant un gain de 2,37%, tandis qu'à Hong Kong l'indice Hang Seng a gagné 1,71%.

 

Le contexte

Les signaux selon lesquels la Réserve fédérale américaine pourrait adopter une approche plus souple de sa politique monétaire ne parviennent plus à porter les bourses européennes.

La séance est marquée par les indicateurs d'activité PMI, qui ont souligné la faiblesse de l'économie en Europe. La publication définitive est restée aussi faible que la première pour le niveau de l'activité en zone euro.

En France, elle a même dressé un tableau économique encore plus détérioré que la version initiale.

Autre signe de la faiblesse économique, en Allemagne, les commandes à l'industrie ont légèrement reculé en septembre, poursuivant leur série volatile au sein de la première économie européenne à la peine, selon les chiffres publiés lundi par l'institut des statistiques allemand Destatis.

Du côté des États-Unis, si la hausse se poursuit, elle est bien moins forte que la semaine passée.

Cette stabilisation vient tempérer une hausse continue au cours de la semaine dernière, qui a vu Wall Street réaliser sa meilleure semaine de l'année.

Des performances permises par «l'excellente combinaison» entre des chiffres de l'emploi inférieurs aux prévisions, une croissance des salaires plus faible que prévu et un taux de chômage à son plus haut niveau depuis deux ans qui a engendré une "nouvelle vague d'optimisme" sur les marchés, résume Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.

«Il ne s'agit pour l'instant que de paris, et ils devront être confirmés prochainement pour maintenir la reprise et faire grimper davantage les cours des actions», rappelle Pierre Veyret, analyste pour ActivTrades.

 

Ryanair porté par un trafic record

La compagnie aérienne irlandaise Ryanair (RYAAY, +7,04%) a annoncé lundi un bénéfice net en hausse de 72% sur un an à 2,2 milliards d'euros pour son premier semestre décalé, porté notamment par un trafic «record» l'été dernier et des prix en hausse.

 

Vivendi en guerre contre Telecom Italia

Le géant français des médias Vivendi (VIV,-1,75%) a annoncé dimanche son intention d'«utiliser l'ensemble des moyens légaux à sa disposition» pour «contester» la décision du conseil d'administration de Telecom Italia (TIT, -2,89%) de céder son réseau fixe au fonds d'investissement américain KKR.

 

Le dollar poursuit son recul

Le dollar américain continuait de reculer, toujours plombé par des indicateurs américains qui renforcent les attentes des analystes d'une fin des hausses de taux de la Réserve fédérale.

Vers 7h30, le billet vert reculait de 0,20% face à la monnaie unique européenne, à 1,0753 dollar américain pour un euro, après avoir touché 1,0756 dollar américain, un nouveau plus bas depuis mi-septembre.

 

Le pétrole et les taux rebondissent

Les prix du pétrole remontent après que l'Arabie saoudite et la Russie ont réaffirmé leurs baisses de production et d'exportation de brut jusqu'à la fin de l'année: le baril de Brent valait 85,96 dollars américains (+1,21%) et le baril de WTI américain 81,64 dollars américains (+1,35%) vers 7h30.

Les rendements sur le marché obligataire, qui se sont très fortement détendus la semaine passée, étaient en nette hausse en Europe, un peu moins aux États-Unis: le taux d'intérêt de l'emprunt à 10 ans de l'État américain passait à 4,59% contre 4,57% vendredi à la clôture et l'emprunt français à même échéance 3,29% contre 3,23% vendredi.

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