Bourse: Wall Street est tiraillée entre la tech et Boeing

Publié le 12/03/2019 à 09:33, mis à jour le 12/03/2019 à 16:48

Bourse: Wall Street est tiraillée entre la tech et Boeing

Publié le 12/03/2019 à 09:33, mis à jour le 12/03/2019 à 16:48

Un employé de la Bourse immobile autour duquel d'autres personnes marchent.

(Photo: Getty Images)

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de New York a terminé la séance en ordre dispersé mardi, le Dow Jones continuant à pâtir de la dégringolade de Boeing tandis que le Nasdaq poursuivait son rebond.

Indices

À Toronto, le S&P/TSX a gagné 0,19 %, ou 30 points, à 16 136 points

L’indice vedette de Wall Street a cédé 0,38 % pour finir à 25 554,66 points, sous la pression de son plus important membre.

L'indice composé S&P 500 a avancé de 0,30 %, ou 8 points, à 2 791 points

Le Nasdaq, à forte coloration technologique, s’est, pour sa part, apprécié de 0,44 % pour clôturer à 7 591,03 points et l’indice élargi S&P 500 a gagné 0,30 % pour terminer à 2 791,52 points.

Contexte

Deux jours après l’écrasement en Éthiopie d’un de ses avions phare, le 737 MAX 8, le titre du constructeur aéronautique a en effet chuté de 6,15 % mardi, après avoir déjà plongé de 5,33 % la veille. 

Dans le rouge dès l’ouverture, l’action a perdu du terrain au fur et à mesure que de nouveaux pays émettaient des interdictions de vol pour l’appareil de Boeing.

En mettant de côté Boeing, « on observe simplement la réémergence d’un sentiment plus optimiste sur le marché », a estimé Peter Cardillo, de Spartan Capital.

Wall Street, lestée par des indicateurs et prévisions ravivant les inquiétudes sur la croissance mondiale, a de fait enregistré la semaine dernière son plus fort repli hebdomadaire de l’année.

Les indices « tentent désormais de rester la tête hors de l’eau » en attendant « les événements plus significatifs que sont une éventuelle rencontre entre les présidents américain et chinois et le Brexit », a estimé le spécialiste. 

À cet égard, le marché a peu réagi mardi au rejet, par les députés britanniques, de l’accord de retrait de l’Union européenne négocié par la première ministre, Theresa May, avec Bruxelles. 

Le principal indicateur du jour aux États-Unis, la très légère augmentation en février des prix à la consommation sur un mois (+0,2 %) et sur un an (+1,5 %), était plutôt favorable au marché des actions. 

Cette inflation modeste justifie la position de la Banque centrale américaine « de soutenir l’économie réelle (...) en ne touchant plus aux taux d’intérêt pendant un certain temps », selon les analystes de Capital Economist. 

Sur le marché obligataire, le taux d’intérêt sur la dette à dix ans baissait à 2,598 %, contre 2,639 % lundi soir, et celui sur la dette à 30 ans s’établissait à 2,986 %, contre 3,027 % à la précédente clôture.

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