Bourse: Wall Street conclut en hausse, tirée par la technologie

Publié le 07/11/2023 à 09:38, mis à jour le 07/11/2023 à 16:57

Bourse: Wall Street conclut en hausse, tirée par la technologie

Publié le 07/11/2023 à 09:38, mis à jour le 07/11/2023 à 16:57

(Photo: 123RF)

REVUE DES MARCHÉS. Tirée par la technologie, la Bourse de New York a conclu en hausse mardi poursuivant le rebond de la semaine dernière, aidée également par un léger repli des taux obligataires.

Les pertes du secteur de l’énergie ont pesé sur la Bourse de Toronto, mardi, pendant que les grands indices boursiers américains clôturaient en hausse.


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Les indices boursiers à la fermeture

À Toronto, le S&P/TSX reculait de 168,35 points (-0,85%) à 19 575,59 points.

À New York, le S&P 500 haussait de 12,40 points (+0,28%) à 4 378,38 points.

Le Nasdaq gagnait 121,08 points (+0,90%) à 13 639,86 points.

Le DOW haussait de 56,74 points (+0,17%) à 34 152,60 points.

Le huard cédait 0,0038 $US (-0,523 1%) à 0,726 5 $US.

Le pétrole reculait de 3,58 $US (-4,43%) à 77,24 $US.

L’or a terminé baissait de 13,30 $ US (-0,67%) à 1 975,30 $US.

Le bitcoin avançait de 599,70 $US (+1,71%) à 35 629,00 $US.

Contexte

Le secteur technologie a mené la hausse mardi avec des gains notables pour Microsoft (MSFT) dont l’action a atteint un nouveau plus haut historique en clôture à 360,53 dollars américains (MSFT, +1,12%), mais aussi Amazon (AMZN, +2,13%) et Apple (AAPL, +1,45%).

Celui des semi-conducteurs a aussi été bien soutenu, notamment Intel (INTC, +2,16%), après un article du Wall Street Journal affirmant que le géant des microprocesseurs va recevoir des milliards de dollars au nom du «Chips Act».

Cette loi forte de 53 milliards de dollars américains (G$US) et adoptée par l’administration Biden vise à doper la production et la recherche américaine dans le secteur des puces électroniques.

Le secteur de l’énergie était en revanche «sévèrement plombé par la chute des prix du brut», a souligné Peter Cardillo de Spartan Capital.

Le baril de pétrole texan WTI est tombé à un plus bas depuis plus de trois mois en raison de signes de ralentissement de la demande en Chine, premier importateur mondial de brut.

Les grands noms du secteur ont accusé le coup comme Chevron (CVX, -1,76%), Exxon Mobil (XOM, -1,57%), Conoco (COP, -2,72%).

Sur le marché obligataire, les rendements à dix ans se sont encore détendus à 4,56% contre 4,64% la veille «ce qui a aidé le marché actions», a noté M. Cardillo.

Les investisseurs ont par ailleurs jaugé les diverses interventions de responsables de la Banque centrale américaine.

Une gouverneure de la Fed a estimé mardi qu’une nouvelle hausse des taux pourrait être nécessaire pour juguler l’inflation, si celle-ci ne ralentit pas assez au cours des prochains mois.

«Je m’attends toujours à ce que nous devions relever encore les taux pour ramener l’inflation à notre objectif de 2,0%», a souligné Michelle Bowman, connue pour ses positions «faucon» en faveur d’une politique monétaire stricte.

Une autre membre de la Fed, Lorie Logan, présidente de l’antenne de Dallas, a estimé qu’en raison de la résilience de l’économie, on allait «continuer à avoir besoin de conditions financières strictes pour ramener l’inflation à 2,0%».

Au rang des données économiques, le déficit commercial américain pour septembre a augmenté plus que prévu à 61,5 G$US (+5%) du fait d’une progression des importations. Ce chiffre reflète les mises en stocks des entreprises américaines avant la saison des fêtes.

Mais à ce rythme sur l’ensemble de 2023, le déficit promet d’être le plus faible depuis trois ans, ce qui pourrait être un signe du ralentissement de l’activité économique.

Du côté des consommateurs, la Fed de New York a publié des données trimestrielles sur l’endettement des ménages américains qui montrent un nouveau record avec 17 300 milliards de dollars de dette, dont l’augmentation ces derniers temps est surtout due aux cartes de crédit.

Sur le front des valeurs, WeWork a disparu de la cote alors que l’ancienne star des bureaux partagés a déposé son bilan lundi soir.

Le groupe s’est placé sous la protection du Chapitre 11 de la loi des faillites et espère réussir à négocier une réduction «significative» de sa dette et à «mettre fin aux baux d’un certain nombre d’emplacements» qui ne lui rapportent pas suffisamment d’argent.

WeWork (WE) a un temps été valorisé jusqu’à 47 G$US, mais son action ne valait plus que 80 cents lundi soir à la clôture de la Bourse de New York, pour une capitalisation boursière de 44,49 millions de dollars américains.

La plateforme de réservation de véhicules avec chauffeur (VTC) et de livraisons de repas Uber a annoncé des résultats moins bons qu’attendu pour le troisième trimestre avec un chiffre d’affaires de 9,3 G$US contre 9,5 G$US. C’est malgré tout 11% de plus que l’année avant. L’action Uber (UBER) a bondi de 3,66%, celle de son concurrent Lyft (LYFT) de 2,85%.

 

 

 

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