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Les Bourses nord-américaines ont connu une troisième semaine consécutive de gains et affichent une bonne progression depuis le début du mois de septembre, particulièrement du côté américain.

Depuis le début de la semaine, les indices de Wall Street ont progressé d'environ 1,4 %, et totalisent un gain de 7 % depuis le 1er septembre, souligne Charles Huot, directeur général, actions institutionnelles de BMO Marchés des capitaux.

Du côté de Bay Street, le gain est sensiblement plus faible : moins de 0,5 % pour la semaine et un peu plus de 2 % depuis le début du mois.

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« Même si le volume est moins important qu'à l'habitude du côté américain, c'est tout de même un mouvement qui dure depuis trois semaines », a insisté M. Huot. Selon lui, cela découle du raffermissement des indicateurs économiques qui surviennent depuis quelque temps.

Toronto et New York ont cependant peiné à bouger vendredi, à l'exception du Nasdaq qui a avancé à petits pas. Pendant que Research in Motion (RIM) et l'or n'ont pas réussi à tenir le TSX hors de l'eau à Toronto, le Nasdaq s'en est mieux tiré grâce à une montée en flèche du titre d'Oracle.

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Aujourd'hui, le S&P/TSX a reculé de 8,79 points, à 12 164,56 points, une baisse de 0,07 %. Le titre de RIM a donné une poussée de croissance à l'ouverture, mais a finalement terminé avec un gain de 0,55 %, à 47,94, une hausse de 0,24 $.

À New York, le S&P 500 a monté d'à peine 0,93 point, pour s’établir à 1 125,59 points, et le Dow Jones a gagné 13,02 points, pour atteindre 10 607,85 points. Le Nasdaq, plus concentré dans le secteur des technologies, a progressé de 12,36 points, soit 0,54 %, à 2 315,61 points, appuyé par un gain de plus de 8,5 % du titre d'Oracle.

Le baril de pétrole s’est déprécié de 0,91 $ US ou 1,3 % a terminé la journée à 73,66 $. L’or, quant à lui, a monté de 3,70$, à 1 275,60 $.

Le dollar canadien a reculé de 0,45 cent US, soit 0,51 %, et vaut maintenant 96,96 cents US.

La baisse de la confiance des consommateurs américains annoncée ce matin à l’ouverture des marchés a freiné l’élan des indices nord-américains, soutenus par le secteur des technologies.

La confiance des consommateurs américains est passée de 68,9 points en août à 66,6 points en septembre, selon l’Université du Michigan.