Bourse : Toronto et New York à des sommets

Publié le 25/10/2013 à 16:54, mis à jour le 25/10/2013 à 17:04

Bourse : Toronto et New York à des sommets

Publié le 25/10/2013 à 16:54, mis à jour le 25/10/2013 à 17:04

Par AFP

Alors que Wall Street se laissait porter par les bons résultats de Microsoft et Amazon, Toronto était poussée à un sommet de deux ans par les titres des secteurs de l’énergie et des mines.

Le S&P/TSX a progressé pour une huitième séance sur neuf pour frôler la barre des 13 400 points. L’indice phare de la Bourse de Toronto a gagné 74 points (0,56%) pour clôturer à 13 399 points.

Wall Street a fermé à des sommets, les investisseurs se laissant porter par les résultats des entreprises tout en ignorant des indicateurs mitigés: le Dow Jones a gagné 0,40% et le Nasdaq 0,37%.

Selon des résultats définitifs à la clôture, le Dow Jones a augmenté de 61,07 points à 15.570,28 points et le Nasdaq, à dominante technologique, s'est adjugé 14,40 points pour finir à 3.943,36 points, un plus haut depuis 13 ans.

L'indice élargi Standard & Poor's 500, après une brève pause de deux jours, a repris sa course aux records en atteignant son plus haut historique à 1.759,77 points, en hausse de 0,44% (+7,70 points).

"Il y a une déconnexion entre les fondamentaux de l'économie et les performances du marché", commente Peter Cecchini, de Cantor Fitzgerald.

"Les mauvaises nouvelles deviennent des bonnes nouvelles parce que tout ce qui compte pour les investisseurs, c'est ce qui peut empêcher la Fed (la banque centrale américaine, ndlr) de réduire ses aides", renchérit Scott Wren, de la banque Wells Fargo.

Ces experts font référence à un indicateur sur le moral des ménages qui a reculé en octobre, pour le troisième mois d'affilée.

Par ailleurs, les commandes de biens durables aux Etats-Unis sont ressorties "mitigées", selon les experts du cabinet Charles Schwab. Si elles ont progressé plus fortement que prévu en septembre (+3,7% par rapport à août), elles ont été tirées totalement par le secteur des transports, sans lequel elles auraient reculé de 0,1%.

"Paradoxalement, l'incapacité de nos dirigeants politiques aide les marchés", souligne M. Cecchini.

L'analyste impute en partie la médiocrité de ces indicateurs à la paralysie de l'Etat fédéral les deux premières semaines d'octobre, qui a pris fin à la faveur d'un accord seulement provisoire au Congrès, repoussant le problème à début 2014.

Les économistes s'accordent à penser que la banque centrale américaine ne devrait pas réduire ses rachats d'actifs (actuellement de 85 milliards de dollars par mois) d'ici là.

Les marchés ont aussi été aidés par un "déluge de résultats", selon les analystes de Charles Schwab, notamment les "résultats meilleurs que prévus d'Amazon" et "ceux de Microsoft qui ont battu les estimations à plates coutures".

Le marché obligataire a progressé. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a reculé à 2,503%, contre 2,522% jeudi soir, et celui à 30 ans à 3,593%, contre 3,613% la veille.

 

 

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