Photo : Bloomberg

Les marchés boursiers nord-américains ont commencé la séance de mardi vers le bas, comme elle l'avait terminée la veille.

C'est le secteur de l'énergie qui plombe les principaux indices pour l'instant, avec un repli du baril de pétrole de près de 1 % en tout début de séance. À Toronto, le recul du brut fait chuter l'indice phare de presque 100 points, les investisseurs ignorant la victoire électorale des conservateurs hier.

L'or en ajoute, alors que le métal précieux perd plus de 0,85 % en bourse.

Vers 9h45, voici l'état de la situation à Toronto et New York :

- Le S&P/TSX dévisse de 94 points, ou 0,7 %, à 13 840 points;

- Le S&P 500 perd 5 points, ou 0,4 %, à 1 356 points;

- Le Dow Jones échappe 18 points, ou 0,15 %, à 12 789 points;

- Le Nasdaq se replie de 12 points, ou 0,4 %, à 1 852 points;

- Le baril de pétrole se déprécie de 78 cents US, ou 0,7 %, à 112,74 $ US;

- L'once d'or coule de 13,10 $ US, ou 0,85 %, à 1 544 $ US;

- Le dollar canadien perd 0,14 cent US, ou 0,15 %, à 105,02 cents US.

L'argent continue sur la même tendance que la veille, et se replie de 5,1 % à l'ouverture de la séance, en baisse de 2,34 $ US, à 43,74 $ US.

Molson Coors lâche 4,2 % à New York, ou 2,03 $ US, à 46,37 $ US, après que la compagnie ait annoncé une chute de presque 21 % de son bénéfice net au premier trimestre.

Élections : peu d'impact

Selon certains experts, il fallait s'attendre à ce que le résultat des élections d'hier soir ait peu d'impact sur les marchés boursiers canadiens, et ce, même si d'autres ont indiqué ces derniers jours que la montée du Nouveau Parti démocratique (NPD) inquiétait les investisseurs.

« Nous n'allons pas voir un grand mouvement. Les marchés n'ont pas trop paniqué ces derniers jours devant la montée du NPD », commentait avant l'ouverture de la séance Pierre Fournier, analyste géopolitique pour la Financière Banque Nationale. « Mais il n'y a aucun doute que les marchés préféraient une majorité conservatrice », a-t-il ajouté.

« La bourse réagit très peu aux élections depuis 10 ans, a souligné pour sa part Vincent Delisle, stratège en chef chez Scotia Capitaux. Le TSX est plus influencé par les ressources naturelles et l'appétit mondial pour le risque. Ce n'est pas la priorité pour les perspectives de la bourse canadienne. »

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