Le premier ministre italien Silvio Berlusconi lors du sommet du G20 à Cannes. Photo : Bloomberg

Les rumeurs de la démission du premier ministre italien Silvio Berlusconi relayées par les médias locaux ont renversé la tendance des bourses européennes lundi vers la mi-séance et envoyé la Bourse de Milan dans un fort rebond, jusqu'à ce que le principal intéressé démente son départ.

La Bourse de Milan, qui avait ouvert profondément dans le rouge, s'est retrouvée avec un gain de près de 3 % un peu avant 12h30 (6h30 heure de Montréal), mais recule depuis. Elle conserve un gain de 1,7 % vers 13h20 (7h20, heure de Montréal). 

Allieurs en Europe, Londres a effacé une bonne partie de ses pertes et glisse de 0,55 % au même Moment. Paris tombe tout de même de 2,65 %, et Francfort est retourné dans le rouge avec une perte de 0,4 %, après avoir passé en territoire positif à la suite des rumeurs visant le Cavaliere.

Du côté nord-américain, les contrats à terme (futures) des indices de la Bourse de New York restent dans une meilleure situation que tôt ce matin, mais repartent vers le bas. Alors qu'ils trébuchaient tous de plus de 1 % un peu avant 5h ce matin, ils glissent tout au plus de 0,6 % vers 7h25. Le S&P 500 perd 0,6 %, le Dow Jones se replie de 0,5 % et le Nasdaq échappe 0,45 %. 

L'Italie est depuis le sommet du G20 de Cannes sous la surveillance du Fonds Monétaire International (FMI) et de la Commission européenne qui vont vérifier si le gouvernement de Silvio Berlusconi tient ses engagements budgétaires et ses promesses de réformes économiques.

Malgré l'adoption cet été de mesures d'austérité devant permettre au pays de parvenir à l'équilibre budgétaire en 2013 et de réduire sa dette colossale (120% du PIB), et des promesses de réformes, les marchés ne semblent plus croire à la capacité de Silvio Berlusconi, dont la majorité ne tient qu'à un fil, de faire face à la crise.

Plus de détails suivront.

Avec AFP.