Apple fait plonger les marchés boursiers

Publié le 25/09/2014 à 16:47

Apple fait plonger les marchés boursiers

Publié le 25/09/2014 à 16:47

Par AFP

Le recul du titre d'Apple a fait mal à la Bourse américaine. (Photo: Bloomberg)

La Bourse de New York s'est fortement repliée jeudi, plombée par des craintes accrues sur le Moyen-Orient et la Russie et une forte baisse du titre Apple: le Dow Jones a lâché 1,54% et le Nasdaq, 1,94%.

Selon les résultats définitifs à la clôture, le Dow Jones s'est replié de 264,26 points à 16 945,80 points et le Nasdaq de 88,47 points à 4 466,75 points. L'indice élargi S&P 500 a abandonndé 1,62%, soit 32,31 points, à 1 965,99 points.

À Toronto, l'indice S&P/TSX a chuté de 226,97 points (1,5%) à 14 893,57 points. Le dollar canadien a reculé de 0,41 cent US à 90,03 cents US.

Après une ouverture en légère baisse, les indices ont rapidement dégringolé plus nettement dans le rouge.

«Tout un ensemble d'inquiétudes ont pesé sur le marché aujourd'hui, dont la montée des risques géoopolitiques, les données mitigées et les craintes sur la Fed», la Réserve fédérale américaine, a noté Peter Cardillo, de Rockwell Global Capital.

La nervosité ambiante sur les planchers de la place financière a précipité, selon lui, «une vague de prises de profits à l'approche de la fin du troisième trimestre».

L'indice VIX, ou «indice de la peur» s'est envolé dans ce contexte de 17,86% à des niveaux plus vus depuis début août.

La chute de presque 4% du titre Apple, embarrassé par le retrait de la mise à jour de son système d'exploitation iOS 8 qui empêchait notamment l'iPhone 6 de se connecter au réseau cellulaire, a aussi fortement pesé sur le marché, en particulier sur le Nasdaq.

Par ailleurs, des spéculations sur un éventuel projet de loi en Russie visant à saisir des avoirs étrangers en représailles aux sanctions occidentales imposées contre Moscou -- montrée du doigt pour son rôle dans la crise ukrainienne -- ont accentué la nervosité des investisseurs.

Les investisseurs se sont aussi "focalisés sur les vives tensions géopolitiques" au Moyen-Orient, "après de nouvelles frappes des forces américaines et de leurs alliés arabes contre les positions jihadistes en Syrie, et notamment des raffineries", ont relevé les experts de Wells Fargo.

Du côté des indicateurs, les courtiers se sont penchés sur des statistiques sur les nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis.

Si elles ont affiché une hausse à la mi-septembre, leur progression s'est avérée moins marquée que prévu.

«Et l'on s'attend à ce que vendredi les chiffres sur la croissance américaine au deuxième trimestre soient révisés en hausse, jusqu'à 4,6% contre 4,2% précédemment estimé», a-t-il ajouté.

En revanche, les commandes de biens durables ont enregistré un plongeon spectaculaire en août, plombées par le secteur des transports.

«Les données économiques publiées ce matin alimentent les craintes d'une éventuelle hausse plus forte que prévu des taux d'intérêt de la Réserve fédérale», quand un resserrement sera décidé, «ou d'une accélération du calendrier» pour une hausse de ses taux directeurs, a estimé Alain Srainka, de Cornerstone Wealth Management.

Le marché obligataire a progressé. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans a reculé à 2,511%, contre 2,569% mercredi soir, et celui des bons à 30 ans à 3,220% contre 3,283% à la précédente clôture.

 

 

 

 

À la une

Compétitivité: Biden pourrait aider nos entreprises

ANALYSE. S'il est réélu, Biden veut porter le taux d'impôt des sociétés de 21 à 28%, alors qu'il est de 15% au Canada.

Et si les Américains changeaient d’avis?

EXPERT INVITÉ. Environ 4 électeurs sur 10 âgés de 18 à 34 ans déclarent qu’ils pourraient changer leur vote.

L’inflation rebondit en mars aux États-Unis

Mis à jour à 13:47 | AFP

L’inflation est repartie à la hausse en mars aux États-Unis, à 2,7% sur un an contre 2,5% en février.